La généralisation des mesures plus sévères WLTP laisse craindre une envolée du malus. Les constructeurs et l'État sont en train de négocier pour éviter la double peine aux automobilistes.
Il y avait peu d'espoir que ça saute, et malgré l'opposition du Sénat à ce sujet, les députés ont voté et adopté hier le projet de loi de finances 2018, entérinant ainsi la création d'une surtaxe à l'immatriculation des véhicules d'occasion, et les nouveaux malus durcis.
Un député a déposé un amendement au projet de loi de finances 2018 pour mettre en place un malus sur les véhicules d'occasion de plus de 10 CV. Le but : éviter que les gros modèles hybrides rechargeables échappent à toutes les taxes.
Le projet de loi de finances a laissé entrevoir ce que donnera le nouveau barème du malus pour 2018. La nouvelle grille sanctionne tous les véhicules qui émettent plus de 120 g de CO2/km contre 127 g auparavant. Malgré les déclarations du gouvernement, elle favorise toujours les véhicules diesel puisque le mode de calcul prend toujours et exclusivement en compte les émissions de CO2.
Le barème du malus avait déjà été revu le 1er janvier 2017. Il le sera à nouveau le 1er janvier 2018. Le Ministre de la Transition Écologique l'a confirmé au micro de France Info ce mercredi 30 août.