Nous vous en avons parlé hier, Toyota expérimente à nouveau les affres d'un rappel d'envergure. Dans le monde, ce sont environ 1,7 million de véhicules qui sont en effet concernés par un nouveau dysfonctionnement. Nous avons maintenant des informations plus précises concernant la France. Car oui, certains modèles, certes relativement peu nombreux, sont aussi concernés dans l'hexagone.
Cette campagne de rappel n'est peut-être pas très impressionnante au niveau du nombre de véhicules concernés, mais elle l'est au niveau du soucis technique rencontré par ces Citroën. En effet, une série de C1, C3 Classic et Nemo doivent retourner en atelier, pour tout simplement voir leur bloc moteur remplacé. Rien moins que ça.
Au tour de Volkswagen, relativement épargné en ce moment par les soucis de fiabilité sur ses véhicules, de lancer une campagne de rappel. Mais rassurons tout de suite les possesseurs européens, les problèmes ne touchent que les modèles américains et canadiens, à hauteur (tout de même) de 413 000 exemplaires.
Il s'agit donc d'un souci, un simple souci (dixit Toyota) mais le constructeur japonais s'engage quand même à contacter les propriétaires pour leur "proposer" une réparation. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'appelle ça un rappel, terme que les dirigeants se refusent à employer. Ce souci touche en tout cas 650 000 Prius de 2004 à 2007, donc la deuxième génération, dont 70 000 environ en Europe.
C'est à se demander si les produits de la marque japonaise sont vraiment de mauvaise qualité, ou bien si Toyota fait preuve d'un (grand) excès de prudence depuis l'affaire des accélérateurs bloqués, mais les rappels pleuvent en provenance du pays du soleil levant. Après les 1,5 millions de véhicules il y a deux semaines pour un souci de freinage, ce sont aujourd'hui 135 800 exemplaires dans le monde qui doivent repasser par la case atelier. Des modèles Passo et iQ. En france, seules les iQ sont concernées, la Passo n'étant pas importée.
Décidément les constructeurs japonais sont dans la tourmente. Après Toyota et Honda, c'est au tour de Nissan d'annoncer un méga rappel de véhicules. Sur le compteur d'exemplaires concernés s'affiche en effet 2,14. Oui, en millions... Les marchés touchés sont principalement, encore une fois, les USA (755 000 voitures) et le Japon (835 000), mais l'europe n'est pas en reste, avec 354 170 véhicules affectés. Pour la France, le chiffre communiqué est de 38 617.
C'est le miracle du partage des pièces, et de fournisseurs communs à plusieurs constructeurs. Un miracle qui conduit deux constructeurs concurrents à rappeler leurs voitures, à quelques jours d'intervalle, pour exactement le même problème. Ainsi, après Toyota la semaine dernière, c'est au tour de Honda de devoir demander à ses clients de retourner à l'atelier. Tout de même 528 000 voitures. Mais essentiellement aux Etats-Unis.
Et c'est reparti pour un tour chez Toyota avec l'annonce ce matin d'un nouveau rappel de grande envergure. En effet, ce sont 1,5 million de modèles qui vont devoir repasser en atelier. Des Toyota bien sûr, mais aussi des Lexus, marque premium du groupe. Et la constatation que chez le japonais, on a bien retenu la leçon des précédents rappels : cette fois-ci, on n'attend pas avant de sortir l'artillerie lourde. A la moindre suspicion de souci, on lance une campagne, façon de prouver que l'on se préoccupe de la sécurité de ses clients. Reste qu'à force de campagnes de grande ampleur comme celle-ci, l'image de marque risque de commencer (ou continuer) à en prendre un sacré coup.
Il est multi-couronné, il est vénéré, il est devenu une légende vivante, le moteur N54 de chez BMW met le bimmer fan en transe. Ce 6 cylindres 3,0l de plus de 300 ch s'est répandu dans la gamme pour créer les modèles les plus appétissants du constructeur munichois. Un moteur de rêve qui pour certains a été un cauchemar. D'où les plaintes et actions en justice actuelles de plusieurs plaignants aux USA.
Après une autre marque premium, en l'occurrence BMW qui rappellait récemment 350 000 série 5, 6 et 7 et des Rolls-Royce, c'est au tour de Mercedes de s'y coller. Ce sont bientôt environ 100 000 exemplaires de Classe C et Classe E essentiellement, mais aussi quelques GLK, qui vont devoir retourner sur le pont d'un atelier. En cause, la direction.