L'objectif de la mairie de Paris est clair et parfaitement assumé: diminuer drastiquement la place de la voiture au nom de la lutte antipollution. Pour ce faire, les pouvoirs publics emploient la manière forte. Bien trop forte en fait, et pour des résultats peu tangibles.
Depuis les annonces d'interdiction de circulation et de ventes des voitures thermiques, on se casse la tête pour savoir comment faire advenir l'ère de l'auto électrique. Sans jamais se demander si l'auto est vraiment la solution en ville.
Selon un rapport européen, la pollution atmosphérique entraînerait le décès anticipé de plus de 400 000 personnes en Europe chaque année. Les particules sont particulièrement pointées du doigt.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, en a remis un coup dans le pare-chocs : plus une seule voiture thermique ne sera acceptée dans la capitale en 2030. Ne circuleront plus, outre les bus de la RATP, que des vélos et des voitures électriques. Préparez-vous à rouler en chinoise…
L’événement du jour, c’est bien sûr l’interview-fleuve accordée par Emmanuel Macron à nos confrères du Point. De très nombreux thèmes sont abordés au fil de ces 22 pages, mais, comme il fallait s'y attendre, on n’y trouvera rien au sujet de la sécurité routière et des transports. Voici donc les questions que Caradisiac aurait aimées voir poser au Président de la République…
Cela fait maintenant 8 mois que la fermeture des voies sur berges parisiennes, rive droite, est devenue définitive. Une piétonnisation qui fait grincer des dents, mais que la Préfecture de Police de Paris entérine et souhaite accompagner, malgré des effets en termes de trafic et de bruit.
Depuis, le 15 janvier 2017, les voitures âgées et donc non-éligibles à la vignette Crit'Ait sont interdites de circulation en semaine à Paris. Pour autant, les sanctions prévues en cas d'infraction sont-elles réellement mises en oeuvre par les forces de l'ordre? C'est l'objet de notre test.
Ce jeudi, Ségolène Royal remettait à Mme Le Guay, une automobiliste parisienne, la millionième vignette Crit'air. L'occasion pour la ministre de se féliciter du succès de la mesure et en annoncer d'autres. Mais aussi, hélas, de survendre les vertus de la voiture électrique.
Ce jeudi matin, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal inaugurait le premier tronçon de route solaire, en l’occurrence 1 km de voirie permettant d'alimenter l’éclairage public d’une commune de 5000 habitants. Mais au-delà de l’effet d’annonce, une telle technologie est-elle réellement viable ?
Ce mannequin articulé installé sur l’A10 a une particularité : il fonctionne grâce au vent généré par le passage des véhicules. Un procédé innovant et écolo, et une première en France.