
En autocar, les deux tiers des passagers ne s'attachent pas. Une situation qui inquiète alors que la rentrée scolaire approche. La Prévention routière réagit.
En autocar, les deux tiers des passagers ne s'attachent pas. Une situation qui inquiète alors que la rentrée scolaire approche. La Prévention routière réagit.
Nous voilà rassurés. Dans un temps troublé où le citoyen lambda peut se trouver à la merci de la plus vile agression ou action de tuerie de masse, nos dirigeants travaillent sans relâche pour nous préserver. Ils viennent de prendre d’ailleurs une nouvelle mesure, « pour la sécurité des Français » disent-ils : la commande d’un nouveau radar.
La période estivale est celle des concentrations. Sur la route, on est en troupeaux et sur les lieux de villégiatures, la densité est telle que les margoulins s’invitent à la fête pour mieux faire leur beurre. Entre autres malfaisances, celle de l’usurpation des plaques d’immatriculation augmente. Que faire lorsque l’on en est la victime ?
Sur la route des vacances on en voit tous les jours mais il est des situations qui attirent plus l’attention que d’autres. Des faits particuliers que l’on trouve souvent sur les autoroutes. Ainsi sur l’A61 où les gendarmes ont mis fin à une procession qui aurait pu mal tourner.
Durant cette période de transhumance estivale propice au chassé-croisé qui sent le bouchon, les autoroutes sont prises d’assaut. Une affluence caractérisée par une pathologie : celle d’une obsession à s’approprier la voie centrale.
C’est une disposition au projet de loi Justice du XXIe siècle qui avait attiré défavorablement l’attention malgré ses bonnes intentions. Une possibilité pour les forces de l’ordre de capter les données d'une voiture à l'occasion d'un contrôle qui ouvrait aussi la voie à une verbalisation a posteriori. Une perspective qui s’éloigne avec un amendement récemment adopté.
C’est un phénomène qui ne désemplit pas, bien au contraire. Celui-là est la non-assurance qui, par ailleurs, coûte à la collectivité dont une partie des cotisations abondent Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages (FGAO). Ce dernier a livré son rapport sur le sujet. Et il n’est pas rassurant.
Dans une récente étude, vous avez avoué ne pas connaître et ne pas plus utiliser tout le potentiel technologique de votre voiture connectée. Mais rassurez-vous, les forces de l’ordre, elles, pourront y extraire tous les secrets du boîtier électronique pour expliquer votre conduite et vous rappeler à l’ordre si besoin est. L’Assemblée Nationale leur a donné cette possibilité. Quand les puces savantes se font mouchards…
L'affaire est troublante. Ce n'est pas la première fois que les radars automatiques sont pris en faute : des voiturettes, des tracteurs pris à des vitesses impossibles, ça s'est déjà vu. Sauf qu'il ne s'agit là aucunement d'une erreur isolée : la cabine d'Ambérieu-en-Bugey (01) flashe à tort depuis au moins 2011. Et l'État est au courant depuis au moins 2013 ! Malgré tout, les PV continuent d'être dressés et envoyés. Comment est-ce possible ? Quel est le problème avec ce radar fixe ? Est-il le seul concerné ? Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponse.
Après le tollé provoqué par l’initiative l’an dernier, on croyait l’affaire enterrée. Mais pas du tout. Les députés l’ont remise au goût du jour ce qui risque d’être peu au goût des associations luttant contre la violence routière. De quoi s’agit-il ? Du principe d'amendes forfaitaires pour sanctionner les délits de conduite sans permis et de conduite sans assurance. Qui vient d’être remis sous la lumière des projecteurs par la représentation nationale.
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