Après la rue vers l'or, la ruée vers le cobalt et le lithium. Le responsable de la fédération allemande des industries a annoncé aujourd'hui qu'un risque de problème d'approvisionnements en matières premières pour les batteries était existant. La faute à une industrie qui se tourne tout à coup massivement vers l'électrique, alors que l'offre n'est pas forcément capable de suivre.
C’est un coin de ciel bleu pour le constructeur Tesla dans un ensemble social où semble plutôt dominer la grisaille. La marque d’Elon Musk s’était fait remarquer en début de semaine avec une vague de licenciements signalée après une évaluation annuelle des performances. Ceci avant que l’entreprise établie à Palo Alto, en Californie, ne pointe du doigt certains de ses fournisseurs dans les retards de production qui plombent la commercialisation de la très attendue Model 3. Mais il y a aussi des bonnes nouvelles et elles nous viennent d’Allemagne.
Les constructeurs allemands préparent une énorme offensive de voitures électriques, avec des prévisions à plusieurs millions d'autos sur les routes d'ici la prochaine décennie. Et la prochaine décennie, c'est demain ! Malheureusement, le pays n'est pas du tout prêt à cette invasion, avec une borne de recharge pour... 53 000 habitants.
L’électrique, encore et toujours. Le courant ne baisse pas pour ce type de véhicule qui s’annonce comme incontournable pour qui veut éclairer le marché du transport de la personne de la prochaine décennie. Des personnes et des marchandises. Car les poids lourds sont aussi de la partie. La preuve avec Volkswagen qui annonce un plan d’investissement conséquent pour créer le camion de demain.
La campagne des élections législatives fédérales allemandes touche à son terme, et l’automobile a bien sûr été un élément important du débat. Angela Merkel, candidate à un quatrième mandat de chancelière, appelle les constructeurs automobiles à favoriser davantage la transition énergétique.
Les élections fédérales approchent en Allemagne, les déclarations en tout genre s'accumulent dans la presse pour les deux favoris, la chancelière sortante et le social démocrate Martin Schultz. Angela Merkel a laissé hier entendre aux journalistes que les propriétaires allemands d'automobiles pourront poursuivre en action de groupe les constructeurs en justice.
Avec la menace qui pèse sur le diesel dans certaines villes allemandes, ce sont les acheteurs qui sont désormais dans l'expectative : faut-il acheter un diesel Euro 5 ou antérieur aujourd'hui ? L'attente donne lieu à des milliers de véhicules invendus sur parc et dont l'avenir est bien flou.
Ce qui est connu sous le terme générique de « dieselgate » est décidément plus qu’un événement qui éclabousse seulement celui par qui le scandale est arrivé : Volkswagen. Car le fait a mis à jour des mœurs peu recommandables dans toute l’industrie automobile à commencer chez celle qui était jusque-là désignée comme la référence en qualité et modèle de fonctionnement : l’Allemagne. Depuis, les constructeurs autrefois solides compatriotes se dénoncent, tandis que le pouvoir politique qui doit tant à son industrie automobile essaie de prendre ses distances tout en gardant les cuisses propres. Cependant, en Allemagne, on garde toujours ce discernement que l’on aimerait voir plus souvent de ce côté-ci du Rhin.
Pour lutter contre la pollution, les marques du groupe Volkswagen proposent Outre-Rhin des bonus en cas de reprise d'un vieux diesel. VW songe à faire de même dans le reste de l'Europe.
De l'autre côté du Rhin, les grands constructeurs allemands ont accepté de participer à un fonds destiné à financer des projets anti-pollution. Mais le patron de BMW aimerait voir les autres marques participer.