2. Sur route : une vraie Land
À voiture premium, puissances importantes. Le Velar fera appel à 6 motorisations, essence et diesels, quatre et six cylindres, avec des puissances qui s’échelonneront de 180 à 380 ch. C’est au volant du V6 diesel de 300 ch, qui sera certainement l’un des plus plébiscités, que nous avons réalisé cet essai le long de côtes norvégiennes sur un parcours très varié. Ce moteur - comme ses petits frères - est associé d’office, Land Rover oblige, à une transmission intégrale ainsi qu’à la performante boîte automatique ZF à 8 rapports. Cette dernière gère avec brio le couple camionnesque (700 Nm) du V6 pour offrir au conducteur des prestations dignes de son rang.Les accélérations (0 à 100 km/h en 6,5s), les reprises (80 à 120 km/h en 4,9 s) et l’allonge (241 km/h) sont équivalentes à celles d’une voiture de sport, sans oublier la sonorité qui n’a rien de commun avec celle d’un moteur diesel.
Bâti sur une plateforme de Jaguar F-Pace, son cousin par alliance, le Velar fait appel à l’aluminium pour limiter au maximum le surpoids. Et avec « seulement » 1 800 kg à propulser, le V6 s’avère à l’aise dans toutes les situations et surtout les plus extrêmes… Car le britannique n’est peut-être pas aussi sportif qu’un Porsche Macan ou un Alfa Romeo Stelvio sur l’asphalte, mais ses capacités ne se limitent pas au bitume. Pour pouvoir arborer le blason Land Rover, le Velar se doit d’offrir des capacités offroad. En conséquence, la marque l’a doté du système « Terrain Response » qui gère la transmission, les blocages de différentiel et la suspension pneumatique (avec un débattement de 380 mm) qui lui permettent de franchir des gués, de réaliser des croisements de ponts ou de remonter une piste noire de ski alpin comme nous durant cet essai. Pas sûr que le client qui déboursera en moyenne 80 000 € osera s’aventurer à ce genre de pratique mais pour les vacances à Courchevel, aucun problème.
À la conduite, le Velar est aussi facile à prendre en main qu’une berline. Les nombreuses aides à la conduite, comme la très pratique caméra frontale, permettent au conducteur d’appréhender ce gros gabarit assez rapidement. Pour vivre l’expérience à fond, il vous faudra puiser dans ce qui vous reste d’économies et vous offrir les services de la suspension pneumatique (1 654 €, de série sur les moteurs V6). Cette dernière couplée à un pilotage à différents modes (confort, dynamique, etc.) délivre une qualité d’amortissement proche de la perfection, ce qui rend les voyages encore plus sereins. La transmission intégrale s’enrichit quant à elle d’un différentiel arrière actif, qui contrôle le patinage entre les roues gauche et droite sur l'essieu arrière. Ce dernier donne un soupçon de dynamisme supplémentaire et « catapulte » le Velar en sortie de virage.
Enfin, nul de besoin de le rappeler, mais le Velar est l’un des plus avancés en matière de technologie embarquée avec pas moins d’une soixantaine d’aides à la conduite, proposées majoritairement sous forme de packs. Il rejoint ainsi le Volvo XC60 en matière de sophistication.
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