2. Sur route : le dynamisme serein
Pour son lancement, la seconde génération d’A5 Sportback est animée par une palette de moteurs essence et diesels dont les puissances respectives vont de 190 à 354 ch (S5) et de 190 à 272 ch. Des motorisations reprises d’autres modèles de le marque, à l’exception de la S5 qui adopte pour l’occasion un nouveau V6 3.0 de 354 ch et surtout 500 Nm exploitables sur une large plage comprise entre 1 370 et 4 500 tr/min.
Pour ce premier essai, nous avons choisi le cœur de gamme diesel à savoir le TDI 190 ch couplé pour l’occasion à la boîte S-Tronic à 7 rapports. Avec ses 400 Nm de couple, ce 2.0 TDI convient parfaitement à un usage quotidien. Alors bien sûr, il n’a pas la noblesse ou la rondeur du V6 3.0 TDI mais son tempérament est très plaisant grâce à des reprises énergiques et des accélérations toniques avec un 0 à 100 km/h abattu en 7,4 s. De quoi être à l’aise sur autoroutes que petites routes ! Son mariage avec la boîte robotisée est des plus probants avec des changements de rapports très fluides en mode normal. Ceux qui veulent plus de dynamisme pourront se consoler avec le mode Sport ou encore mieux les palettes au volant, même s'il s'agit avouons-le d'un accessoire un peu incongru sur une motorisation diesel. Mis à part cela, ce TDI 190 ch s’avère aussi intéressant en termes de consommation avec une moyenne relevée sur notre essai de 7,4 l/100 km. Une version Ultra, encore plus économe, existe également.
Qui dit Audi dit forcément transmission Quattro. Même si les quatre roues motrices constitiuent plus de 70 % de ventes, il était intéressant de voir comment se comporter notre A5 Sportback sans cette technologie. Eh bien, le résultat est concluant. Aucune perte de motricité à signaler. Bien sûr, on perd légèrement en efficacité, mais rien de rédhibitoire pour autant. Le train avant est précis, la consistance de la direction très bonne même si on aurait aimé un volant un peu moins grand. Disposant de série de l’Audi Drive Select qui permet de choisir différents modes de conduite, cette A5 Sportback se révèle plus dynamique que l’A4 berline en raison d’un empattement plus important mais également d’un tarage des suspensions plus ferme. Malgré des dimensions conséquentes, elle ne manque pas de dynamisme et enchaîne facilement les virages avec toutefois une préférence pour les grandes courbes. Difficile donc de trouver des défauts, même si un peu plus de « vie » aurait été bienvenue.
Particulièrement sereine, l’A5 Sportback apporte une attention particulière à ses occupants avec un confort digne de son rang "premium". Ainsi, sur autoroute à allure stabilisée, aucun bruit parasite ne vient se signaler. Il est possible de profiter des suspensions pilotées mais l’amortissement classique est tout à fait satisfaisant même l'auto chaussée de roues 18 pouces comme sur notre modèle d’essai. Le compromis efficacité/confort est donc de tout premier ordre, mais on n’en attendait pas moins de la firme d’Ingolstadt.
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