2. Sur route : gros progrès
Sous cette carapace quasi inchangée, l'évolution technique est bien réelle. A commencer par les moteurs d’abord. Si le V8 essence s’impose pour coller à la philosophie de la voiture comme c’est le cas ici avec notre version G500 suralimentée de 422 ch, un 6 cylindres en ligne diesel de 286 ch est aussi disponible depuis le début de l’année. Pour couronner la gamme et répondre aux exigences d’une clientèle fortunée, la version 63 AMG et son V8 de 585 ch seront de la partie et pourquoi pas plus tard un méchant V12 bi-turbo ?
Tous sont accouplés à la nouvelle boîte auto à 9 rapports et écopent du super malus écologique de 10 500 €, soit 10 % du prix de la voiture. Il serait dommage de se priver de cette sonorité enivrante qui fera ressortir l’instinct de mâle primaire qui sommeille en vous. Que dire des accélérations musclées qui défient les lois de la gravité et catapultent les 2,5 tonnes de l’engin à 100 km/h en moins de 6 secondes (5,9 s). Grisé, vous le serez c’est certain. Les passages fréquents à la pompe vous ramèneront à la réalité, puisqu’il ingurgite en moyenne 15 l/100 km, selon nos relevés.
Pour accompagner cette belle mécanique, Mercedes a donné un sérieux coup de jeune aux dessous anciens du Classe G. S’il repose toujours sur un châssis échelle avec un pont arrière rigide (dorénavant équipe de 4 bras), il reçoit un nouveau train avant à roues indépendantes équipé de suspensions à double triangulation qui métamorphosent le comportement et le confort. La tenue de route gagne en sécurité et en précision, c’est indéniable comparé à la précédente génération qui s’avérait dangereuse. Il faudra toutefois continuer à anticiper les virages serrés et les freinages appuyés. Ce bon voyageur est en revanche de moins en moins adapté à la conduite urbaine, qu’il pratiquera pourtant la majorité de son existence, puisqu’il atteint désormais 2 mètres de large. La caméra multi-angles est ici très bienvenue si vous souhaitez prolonger la durée de vie de la carrosserie.
Mercedes a fait grimper d’un niveau les prestations routières du Classe G mais n’en a pas oublié pour autant ses capacités en tout terrain. Avec sa garde au sol surélevée en augmentation de 10 cm (24 cm), le 4x4 est désormais capable de franchir des gués de 70 cm et des dévers de 35°. Nous avons eu l’occasion de mettre à l’épreuve les trois blocages de différentiels (un pour chaque pont) sur un terrain très gras. La motricité est exemplaire, même chaussé de simples pneus mixtes (toutes saisons). Une gamme courte est aussi disponible pour les grosses pentes, mais nous n’en avons pas eu besoin. C'est dire ! Seul l’imposante largeur pose problème et particulièrement les marchepieds, mais dans la boue le Classe G est dans son élément. La gestion du couple est automatique, le conducteur n’a qu’à se concentrer sur sa conduite. Un nouveau mode de conduite « G », dédié au tout-terrain, adapte le réglage de l'amortissement, la sensibilité de la direction et la réponse à l'accélérateur pour rester constant dans l’évolution en offroad.
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