2. Sur la route, le Q5 joue une belle partition

Le nouveau Q5 a été conçu à partir d’une nouvelle plateforme dénommée PPC pour Premium Platform Combustion. Réservée au modèle thermique, elle fait aujourd’hui ses grands débuts.
À son lancement, le Q5 sera disponible avec un moteur essence (TFSI 204 ch) disponible en deux ou quatre roues motrices, un diesel de même puissance (TDI 204 ch) uniquement en quattro. La gamme est chapeautée par le SQ5 fort de 367 ch. Tous ces moteurs reçoivent un système de micro-hybridation 48 volts.
Deux moteurs hybrides rechargeables de 299 et 367 ch arriveront au second semestre de cette année. Ils seront capables de parcourir jusqu’à 80 km en tout électrique et devraient représenter plus de 60% des ventes cette année, et cette part n’a pas fini de croître.
Grâce à l’hybridation légère, notre Q5 TDI s’élance en tout électrique. Cette béquille, qui autorise également de rouler en tout électrique à basse vitesse, permet de bénéficier temporairement d’une puissance accrue de 22 ch, mais également d’un couple additionnel. Pratique pour donner un coup main au quatre cylindres, qui dispose déjà de bonnes reprises grâce à ses 400 Nm de couple. La transmission entre les deux carburations est très bien maîtrisée. Alors, bien évidemment, la sonorité est traditionnelle pour un diesel, mais celle-ci reste globalement maîtrisée. Le grognement du diesel est seulement perceptible lors de certaines phases d’accélération. Rien de rédhibitoire et très largement supportable.

Pour ce qui est du comportement, l’ancien Q5 se positionnait déjà comme un très bon élève. L’introduction de la nouvelle plateforme conserve les qualités de la précédente tout en les améliorant. La progression est toutefois contenue, mais bel et bien visible. Le Q5 confirme sa vocation de grand voyageur avec un confort de haute volée. Quand le relief devient plus accidenté, l’amortissement ne se désunit pas, même avec les roues de grands diamètres. Finalement, c’est dans les virages serrés qu’il est un peu moins à son aise. Dans cette situation, le poids se fait sentir, et particulièrement lors des inscriptions en virage. Il faut préciser en effet que notre Q5 pèse aujourd’hui plus de 2 tonnes. À titre de comparaison, c’est 200 kg de plus que l’ancienne génération à motorisation équivalente. Une prise de poids due à l’enrichissement de l’équipement, mais aussi à la micro-hybridation, qui se traduit par des mouvements de caisse plus marqués en conduite dynamique, mais aussi un freinage parfois un peu moins mordant. Mais globalement, le Q5 se caractérise par un comportement routier particulièrement convaincant.
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