2. Sur la route
Le 1.6 dCi 130 est selon nous la référence du marché en matière d’agrément dans sa cylindrée. Le diesel montre strictement aucune difficulté à animer les 1 600 kg du Grand Scénic. Les accélérations sont franches mais dociles. Seules les reprises sont peut-être desservies par un étagement de boîte trop long, mais au final l’agrément est légèrement supérieur au BlueHdi 120 du Grand C4 Picasso. Malgré un niveau de puissance (120 ch) et un couple inférieurs (300 Nm), il s’en sort plutôt bien compte tenu de la masse, elle aussi largement inférieure (1 347 kg), à déplacer. Toutefois, il apparaît plus rugueux à l’usage et moins fluide dans ses montées en régime. Son appétit est aussi plus prononcé avec une moyenne de 6,5 l/100 km contre 6,1 l/100 km pour le monospace du losange. À l’inverse du dCi de Renault, il peut bénéficier d’une boîte automatique (EAT6). Enfin côté insonorisation, le Grand Scénic s’avère plus silencieux.
Plus lourd, campé sur des jantes de 20’’ et avec une visibilité moins bonne, le Grand Scénic ne part pas gagnant sur le papier. Et pourtant, il s’en sort mieux sur l’asphalte que le C4 Picasso. La mise au point trouvée par Renault est tout bonnement excellente. Les ingénieurs ont su placer le curseur au bon endroit pour garantir une tenue de route de très haute volée et un confort de qualité. Le Grand C4 Picasso lui est un voyageur dans l’âme. Le modèle des chevrons est typé souple et filtre très efficacement les irrégularités. Lorsque la route sillonne, il se révèle un peu plus maladroit que le Scénic avec des mouvements de caisse moins bien contenus.
Classement dynamique
1er : Renault Grand Scénic
2e : Citroën Grand C4 Picasso
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