Supersport - Exclusivité Caradisiac, le Defi Français en crise: III. Interview d'Arnaud Vincent
Arnaud, c'est donc déjà pour toi la fin de saison en mondial Supersport. J'imagine que tu t'attendais à un meilleur scénario.
Oui, mais ça s'est avéré compliqué dès le départ. On a toujours espéré en des jours meilleurs mais à Assen, on a touché le fond. On a cassé un moteur, on a eu des pannes, on s'est retrouvé dernier sur la grille, et en plus on n'a pas pu partir. Je suis évidemment très déçu.
Quelle était l'ambiance au débriefing ?
La désolation. Les mécanos avaient fait des journées de malade à tout démonter, à tout remonter, sondes, capteurs, faisceaux électriques, et ils n'ont pas été récompensés de leur investissement. La moto avait des ratés, elle coupait. On a pensé au boîtier d'allumage. Tout ce qu'ils ont entrepris n'a pas marché. On a mis plus de temps à chercher la panne qu'à tourner.
As-tu des éléments sur l'avenir du projet Solution F ?
Non, rien.
Et maintenant ?
Maintenant, je vais me ressourcer chez moi pour avaler la pilule. Mais finalement, c'était la meilleure option. Les conditions étaient trop difficiles pour faire du bon boulot, alors à quoi bon continuer ? Je ne roule pas pour rouler, je ne vais pas aux courses pour simplement tourner, je veux faire des résultats, je veux les gagner. Ce que je retire de cette expérience est que je ne reviendrai que si j'ai une bonne opportunité qui me permettra de m'exprimer dans de bonnes conditions.
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