Superbike: Magny Cours D.1: Dans l'antre du Gil Motorsport
Un team au travail au plus fort d'une séance qualificative d'une épreuve par ailleurs à l'enjeu déterminant, voilà le spectacle privilégié auquel le Gil Motorsport a convié Caradisiac, hier. Des premiers essais par le fait tendus avec un team concentré à l'extrême et à la réactivité instantanée. Très peu de mots sont prononcés, une expression, un regard suffisent pour provoquer le mouvement.
Les mécanos s'affairent dès que le pilote quitte sa machine à peine revenue au box. Un regard furtif sur les temps à l'écran, un temps de récupération rapide sur la chaise en échangeant quelques mots avec son staff, et toujours ce regard concentré, sans jamais un battement de cil. Fabien est dans sa bulle.
Même après les chutes, les pilotes n'ont cure de leur cabriole et débriefent instantanément pour se relancer. Derrière le paravent, des ingénieurs restent hypnotisés derrière leurs portables à l'analyse des courbes et en connexion immédiate avec la machine dès son retour à la ruche. Elle y est sondée, choyée, le tout dans un mouvement perpétuel qui confine au ballet.
Lors de cette tranche de vie d'une écurie impliquée dans une discipline internationale, et qui joue, ici, dans la Nièvre, sa place de vice-championne, Régis Laconi était venu en sociétaire solidaire de Kawasaki mais aussi comme soutien de son compatriote Foret. Chez lui aussi, la concentration était présente, partageant furtivement ses impressions avec Foret.
Et c'est comme si, le temps soudainement suspendu, tous les protagonistes concentrés et affairés sur ces quelques mètres carrés entraient en communion. L'individu n'est rien, l'équipe est tout.
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