Social : Les VTC prennent aussi des vacances
Depuis la mi-décembre, ils font parler d’eux. Ceux-là sont les véhicules de transport avec chauffeurs, des chauffeurs chauffés à blanc par leurs conditions de travail. Et notamment celles imposées par l’enseigne Uber à ses ouailles. Résultat, l’accès aux deux aéroports parisiens que sont Orly et Roissy est d’un coup d’un seul devenu un parcours du combattant, parfois au sens propre car des violences ont été constatées sur les sites. Depuis, c’est le calme. La magie de la trêve des confiseurs ?
Pas vraiment. Les chauffeurs VTC s’estiment toujours chocolat et certains veulent encore distribuer des caramels. Mais ils se sont dit qu’ils respecteraient les départs en vacances de leurs compatriotes. Et pour cause : ils ont aussi pris des vacances. Et des rangs clairsemés, dans les barrages, ce n’est pas l’idéal.
Alors que l’on ne s’y trompe pas : la colère n’a pas faibli. Début janvier, tout va reprendre. On rappellera les raisons de la colère, qui tournent autour de l’enseigne Uber. Elle a fait passer de 20 % à 25 % la commission qu'elle encaisse sur chaque course, alors que ses concurrents identifiés sous les labels Chauffeur-Privé, LeCab, Allocab, Marcel, limitent leur rémunération à 20 % ou 15 %. Les chauffeurs d'Uber estiment aussi que le prix minimum de la course, 6 euros contre 8 euros fin 2015, est trop bas.
Ils dénoncent par ailleurs des pratiques « abusives » de déconnexion : ils peuvent en effet être brutalement privés d'accès à la plateforme de réservation, et donc de travail, à la suite de commentaires négatifs d'un client. De son côté, le gouvernement a chargé un médiateur de négocier avant le 31 janvier 2017.
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