Salon de la Moto de Limoges 2016: l'exposition post-1960.
Les 2 et 3 avril dernier se tenait, au Palais des Expositions de Limoges, le salon de la moto organisé tous les deux ans par toute l'équipe de la FFMC 87. Une quinzième édition qui nous a une nouvelle fois laissé sans voix. Et au moment de quitter les lieux, on ne pouvait que se dire:"vivement dans deux ans!!!...".
Si, depuis la dernière décennie, vous n'êtes jamais venu au Salon de la Moto de Limoges, vous me direz "Un salon de la moto en province comme il en existe un peu partout dans l'hexagone. Et après? il n'y a pas de quoi en faire tout un fromage." Et vous aurez à moitié raison...
En effet, on retrouve tous les ingrédients d'un salon de la moto traditionnel, avec les concessionnaires locaux (avec en prime, ici, la possibilité d'essayer toute la gamme Harley Davidson), les accessoires, des spectacles, bref, tout ce qui tourne autour de la moto.
Mais ce qui fait l'originalité de ce salon, c'est son exposition à thème. Attention! Pas juste quelques machines qui se battent en duel dans un coin du bâtiment... Ici, on s'attache à présenter un plateau d'exception comme nul part ailleurs. Dans le désordre, on avait déjà eu droit à l'histoire de la moto, aux motos de compétition, aux italiennes, aux anglaises... avec à chaque fois, une qualité allant crescendo. Le premier bâtiment étant devenu trop petit, il a fallu investir le second pavillon pour accueillir les expositions.
Pour ce millésime 2016, c'est la moto française qui a retenu l'attention des organisateurs. Avec 250 machines, dont plusieurs prototypes ou modèles uniques, c'est notre patrimoine motocycliste qui attendait les visiteurs. Et Dieu sait s'il est riche. Caradisiac Moto était sur place. Ames sensibles s'abstenir!!!...
On commence la visite en douceur avec les machines fabriquées après 1960. Direction le bâtiment principal où se trouvait la majorité de ces motos.
Voici un Tomasetig 50cc de 1969; tout ce que l'on sait (en lisant le panneau), c'est que ce petit cube a été préparé au 35 de l' Avenue du Général de Gaulle à Clamart.
Toujours au chapitre des préparateurs, le club Martin exposait quelques beaux spécimens dont deux six cylindres, une Benelli SEI et une Honda CBX. Ci-dessous, deux Kawasaki et une Yamaha 650 XS.
Juste à coté, le club BFG présentait, en plus des machines de série, des prototypes comme cette 1200cc empruntant quelques éléments à la Honda 1000 GL.
Beaucoup plus proche de nous puisque toujours en développement, la GECO et la Transfiormers ont toujours pour objectif de se passer de la traditionnelle fourche télescopique.
Voxan n'avait certainement qu'un seul défaut, sa nationalité; revue et corrigée esthétiquement par l'équipe de Thierry Henriette, la VB1 était pourtant sacrément réussie.
Sur le stand central des organisateurs, les motos de compétition de l'époque du "Continental Circus" étaient à l'honneur; ci-dessous, une Aermacchi 250cc de 1974 ex Rougerie, une Honda 250 RS ex Sarron (le petit frère...), et une Suzuki 750 XR11 ex Findlay.
Chez Meillat Motos, le concessionnaire Kawasaki local ex pilote de rallyes raids, c'est la sulfureuse H2R que les visiteurs pouvaient détailler.
Du coté de Design Bike (79), le spécialiste de la peinture, qui sévit aussi dans la conception d'accessoires pour la piste ou la route, on pouvait, entre autres, découvrir ces deux machines.
Deux Brough Superior, une ancienne et une contemporaine, avaient également fait le déplacement depuis Toulouse jusqu'à Limoges.
Une 350cc Motobécane des années 70, oui, mais pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit ici du prototype à injection.
Eric Offenstadt, présent à ce salon, proposera en 1978 cette innovante 500 But. Un an plus tard, au Grand Prix de France, Hervé Guilleux terminera à la 4ème place à son guidon.
Motobécane encore, mais en 125cc; le bicylindre a été revu et corrigé par Bernard Deleuze. Résultat: une puissance estimée à plus de 40cv et une vitesse qui devrait dépasser les 220 km/h.
Autre préparateur peu connu, Pierre Lang; trois AMGP étaient présentées à Limoges: un 50cc, une 125cc et une 250cc.
Etait également présent à ce salon, Alain Chevalier. Au début des années quatre-vingts, il préparera des 250 et des 350cc qui s'illustreront en Championnat du Monde de Vitesse.
Au début des années soixante-dix, Japauto et l'endurance, c'est une grande histoire d'amour. Le dynamique club du même nom a remis le couvert dans le Championnat réservé aux machines classiques. A Limoges, il exposait plusieurs motos dont cette 950 SS victorieuse au Bol d'Or 1972 aux mains de Gérard Debrock et Roger Ruiz.
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