Route de nuit - Collection Anna-Lisa: 33 autos de caractère bientôt aux enchères
Ce 12 décembre, la maison Aguttes organise sa vente d’automne. Parmi les voitures proposées, 33 sont issues de l’intéressante et très vivante collection Anna-Lisa, à forte connotation italienne.
Vous ne savez pas quoi m’offrir à Noël ? Inutile de chercher plus loin, je saurai me contenter de la très cubique, mais aussi très aérodynamique, Alfa Romeo SZ qui passera sous le marteau le 12 décembre prochain lors de la vente d’automne de la maison Aguttes, à Paris.
Cet exemplaire, le 38ème produit sur un total de 1 035, affiche moins de 3 300 km au compteur et son prix est estimé entre 50 et 80 000 €. Confortablement installé dans des sièges « pétale » couleur crème, quoi de mieux que de se laisser bercer les oreilles par le chant du V6 « Busso » 3.0 ? Un bon placement, assurément !
Sinon, vous pourrez aussi vous laisser tenter par d’autres pépites signées Alfa, comme cette TZ 1965 à carrosserie alu et estimée entre 800 000 et 1,2 million, cette 2600 SZ 1966 (105 exemplaires produits) qui devrait partir entre 100 et 150 000 €, ou cette rarissime 6C 2500 S Freecia d’oro 1950, qui pourrait bien s’envoler au-delà des 250 000 € qui constituent la fourchette haute de son estimation.
On pourrait continuer l’énumération à l’envi, et je ne résiste pas à la tentation d’évoquer cette Lamborghini 400 GT 2+2 de 1967 (photo ci-dessus), modèle produit à seulement 224 exemplaires, et estimé entre 160 et 200 000 €.
D’autres voitures plus accessibles complètent la liste, à l’image d'une fort désirable Lotus Elan +2S, qui pourrait partir sous la barre des 20 000 €.
Pour en savoir plus sur ces petites merveilles, présentées sans prix de réserve, nous vous renvoyons au site web de la collection Anna Lisa Art on wheels, d'où sont issues les 33 voitures dispersées par Aguttes.
Cette collection est celle d'Anne-Lise et Patrick Duvarry qui, après avoir pris possession il y a quelques années d’un ensemble de 70 voitures, se sont donnés pour mission de « sauvegarder ce patrimoine et rendre hommage au génie humain qui l’a créé » : « C’était pour nous sans appel… il y avait comme une forme d’urgence à sauvegarder ce patrimoine oublié et à le faire revivre. En faisant l’acquisition de cette incroyable collection, je concrétisais le rêve d’une vie faite de recherches, de passion et d’amour des arts. Faire revivre cette collection, c’est aussi une forme d’hommage à celui qui l’avait patiemment constituée plusieurs décennies auparavant. »
Et "faire revivre la collection", cela signifie aussi organiser des événements insolites. Récemment, les lyonnais ont ainsi eu la surprise de découvrir une Ferrari F40 déposée par une grue sur un rooftop des quais de Saône.
Il ne tient qu’à vous, donc, de faire plus spectaculaire après vous être porté(e) acquéreur de l’une des petites merveilles à quatre roues évoquées plus haut.
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