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Quand Elon Musk et Donald Trump se font la guerre, c'est Tesla qui trinque

Les deux hommes sont désormais en conflit ouvert.  Une secousse qui a des conséquences jusqu'à Wall Street ou Tesla a perdu 150 milliards de dollars de capitalisation boursière en l'espace de quelques heures. Un record.

Quand Elon Musk et Donald Trump se font la guerre, c'est Tesla qui trinque
Le temps ou ELon Musk et Donald Trump se serraient la main paraît très lointain. Crédit photo : FRANCIS CHUNG / POOL/EFE/Newscom/MaxPPP

Lorsque l’homme le plus riche du monde et celui qui dirige la première puissance mondiale se fâchent, les répercussions sont à la hauteur de leur situation respective.

C’est ainsi qu’en moins de 24 heures, les relations entre Elon Musk et Donald Trump se sont « détériorées », pour employer un terme diplomatique assez éloigné des invectives que les deux hommes se sont balancées, notamment via leurs réseaux sociaux personnels, X pour le milliardaire et Truth Social pour le 47e président des États-Unis.

La fin des subventions pour l'achat de VE

La journée du mercredi 5 juin, qui a marqué la fin de la bromance entre Trump et Musk, impacte directement le business du second et secoue Wall Street qui, s’il se fiche comme de son premier dollar d’une brouille à Washington, voit d’un très mauvais œil les répercussions de la rupture sur le business du patron de Tesla et SpaceX. Ce que d’aucuns qualifieraient de conflit d’intérêts.

Car Elon Musk accuse Trump d’avoir sabré les subventions d’État pour l’achat de voitures électriques. Le président quant à lui, réplique qu’il était parfaitement au courant de la situation depuis son élection. Et, pour une fois, on ne peut donner tort à Trump puisqu’il a martelé vouloir en finir avec l’Ira de Joe Biden, et ses subventions, depuis le début de son mandat.

Trump vantant les mérites de Tesla dans les jardins de la Maison blanche, c'était avant. Crédit photo : Consolidated News Photos/Newscom/MaxPPP.
Trump vantant les mérites de Tesla dans les jardins de la Maison blanche, c'était avant. Crédit photo : Consolidated News Photos/Newscom/MaxPPP.

Quoi qu’il en soit, et selon la banque JP Morgan, cette suppression du texte qui subventionnait les acheteurs américains de VE à hauteur de 7 500 dollars, pourrait faire perdre 1,2 milliard à Tesla. Mais l’addition s’alourdit encore avec la loi récemment votée par le Sénat qui interdit à la Californie sa bascule totale vers l’électrique. Une interdiction qui pourrait peser à hauteur de 2 milliards de dollars sur les comptes de la marque de Musk. Et les banquiers d’en arriver à la conclusion d’un bénéfice de Tesla divisé par deux en 2025.

La réaction des marchés à ces calculs ne s’est pas fait attendre et l’action Tesla a dévissé de 18% à l’ouverture de Wall Street pour clôturer à -14,3%. Au total, sur la seule journée de ce mercredi 5 juin, la marque a perdu 150 millions de dollars, un record. Mais si les marchés ont, pour l’heure, lâché Elon Musk, ce n’est pas seulement en raison des subventions octroyées aux voitures électriques qui ont disparu, c’est aussi en raison de l’autre gros morceau de l’empire du milliardaire : Space X. Car le président des États-Unis a également menacé de retirer d’autres subventions, celles qui, via la Nasa, alimentent les comptes du sous-traitant.

Trump sur la liste Epstein ?

On pourrait se dire que les choses pourraient s’arranger, tant pour SpaceX que pour Tesla et que les deux hommes sont susceptibles de trouver un terrain d’entente entre gens raisonnables. Sauf que le raisonnable n’est pas vraiment de mise ces temps-ci, ni à Washington, ni à Austin, siège des entreprises de Musk. Car ce dernier a formalisé sa rupture avec les Républicains, appelant même à la création d’un nouveau parti. Il a également approuvé la destitution de Donald Trump et son remplacement par son vice-président JD Vance.

Cerise sur un gâteau pas très ragoûtant, Musk a accusé Trump, toujours dans la journée de mercredi, de figurer sur la « liste Epstein », du nom du financier américain mort en prison avant d’être jugé et qui avait livré aux autorités près de 180 noms de personnalités impliquées dans son réseau pédocriminel. Difficile après de telles accusations de revenir en arrière. Même si, depuis le mois de janvier et l’investiture du président, chaque jour est une surprise.

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