Production automobile en France : état des lieux
Cette semaine, nous faisons un état des lieux de la production française. Afin de voir si votre auto ornée des Chevrons, du Lion ou du Losange est bien produite en France et l’on termine par un coup de projecteur sur les voitures étrangères produites chez nous.
France ton industrie fout le camp ! C’est vrai, pourtant l’industrie automobile malgré de nombreuses fermetures d’usines, essaye de maintenir sa production dans l’Hexagone. Les marques Peugeot, Renault produisent en France et certains constructeurs étrangers viennent chez nous pour produire ou faire produire leurs autos. Tout n’est pas rose pour autant et l’on estime qu’il n’y a qu’une voiture "française" sur quatre, produite dans notre pays.
L’automobile produit de l’emploi
Acheter “Français“ pour maintenir l’emploi en France n’est donc pas si simple. Mais une voiture “française“ produite dans un autre pays bénéficie aussi à l’emploi en France. Car souvent c’est un bureau d’études situé dans l’Hexagone qui s’est chargé de la concevoir. Elle sera vendue par une concession implantée dans l’Hexagone. Le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA) estime que 9 % de la population active est liée en France à l’automobile par des emplois directs ou indirects. L’industrie automobile (construction automobile, équipements, accessoires…) emploie à elle seule 224 000 personnes. La vente, réparation, contrôle technique, location… 480 000 personnes…
La production repart ?
L'année 2017 devrait marquer une hausse de la production depuis six ans en France (véhicules français et de marque étrangère produits en France). Le CCFA a annoncé que selon ses prévisions 2,15 millions de véhicules légers devraient être produits en France en 2017, contre 2,09 millions en 2016 (voitures et utilitaires). Cela est rendu possible par le lancement de plusieurs véhicules à succès (Peugeot 3008 par exemple), mais aussi une hausse de l’activité d’assemblage pour le compte de constructeurs étrangers (Nissan Micra, Opel Grandland X…). On reste cependant loin des trois millions de véhicules de 2007, avant que la crise 2008-2009 ne provoque la chute de la production et une profonde restructuration de l’outil de production…
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