Présentation vidéo – Audi A4 restylée : chirurgie lourde
Quatre ans après ses débuts, l'A4 B9 passe par la case restylage. Le design extérieur est revu en profondeur. L'intérieur change en revanche peu. Côté technique, la familiale des anneaux se met à l'hybridation… mais légère.
Avec l'A4, Audi nous a habitués au restylage de mi-carrière important. Cela avait été le cas pour les générations précédentes. C'est de nouveau valable pour l'actuelle, la B9, dévoilée il y a quasiment quatre ans. Rien d'inédit donc… mais cette fois, la refonte est capitale pour relancer des ventes en perte de vitesse. Sur un segment perturbé par la mode des SUV, l'A4 ne s'est vendu qu'à 112 000 exemplaires en Europe l'année dernière. En 2016, c'était plus de 160 000 unités.
Ce qui change à l'extérieur
Le plus visible est évidemment le tout nouveau visage de l'A4. La familiale adopte une calandre abaissée et élargie, avec des angles plus marqués de chaque côté. Les optiques délaissent leur contour en « L couché » et forment une pointe vers le capot. Elles adoptent une nouvelle signature lumineuse. Les boucliers sont revus, avec sur la version S Line un grand décor vertical. À l'arrière, les feux ont un nouvel aspect.
Le restylage est toutefois bien plus important qu'il n'y paraît, car, aussi bien sur la berline que le break, la marque a redessiné les ailes et les portes, ce qui est très rare (et coûteux) lors d'un lifting de mi-carrière. La nervure tracée d'un trait a été gommée, remplacée par des petits épaulements au niveau des ailes, clin d'oeil au coupé Quattro.
La version Allroad est aussi concernée par le restylage. Sa nouvelle calandre est dotée d'épaisses lamelles verticales, comme c'est le cas sur les derniers SUV de la marque.
Ce qui change à l'intérieur
C’est tout ou rien avec ce restylage ! Si les évolutions sont importantes à l'extérieur, à bord, c'est le service minimum. Le seul changement qui se remarque est le nouvel écran 10,1 pouces (7 pouces avant). Il est tactile, avec des manipulations inspirées de celles des smartphones, et associé à des commandes vocales évoluées. Conséquence : le bouton rotatif placé devant le levier de vitesses a été supprimé, remplacé par un rangement. Pour le reste, rien ne bouge, si ce n'est les possibilités de personnalisation avec des packs inédits "design selection" et "S line".
Côté équipements, Audi n'annonce rien de vraiment nouveau en matière d'assistances à la conduite. La marque met plutôt en avant la connectivité de la voiture. Dans certaines villes européennes, l'A4 pourra informer le conducteur sur la couleur des feux de signalisation, pouvant donner le temps avant le passage au vert ! L'accès et le démarrage peuvent s'effectuer avec un smartphone.
Ce qui change sous le capot
L'A4 se met à l'hybridation légère 12 volts, qui permet de réduire la consommation de… 0,3 l/100 km. Ce système équipera deux blocs diesel 2.0 TDI de 136 et 163 ch (qui remplacent les TDI de 122 et 150 ch) et trois blocs essence 2.0 TFSI de 150, 190 et 245 ch. La gamme comportera aussi un 2.0 TDI de 190 ch et un V6 3.0 TDI de 231 ch. Aucune version hybride rechargeable n'a été annoncée.
La marque proposera dans la majorité des cas une boîte automatique, soit la s tronic 7 rapports ou la tiptronic à 8 rapports. Le sélecteur de mode de conduite Audi drive select sera en série sur les moteurs de 190 ch et plus. Côté suspension, outre la configuration standard et la sport, il y aura deux types de suspensions adaptatives, l'une typée confort (- 10 mm de garde au sol), l'autre typée sport (- 23 mm).
Le plus marquant reste le changement de moteur pour la sportive S4. Elle abandonne l'essence pour un V6 diesel de 347 ch, doté d'un compresseur électrique qui permet de gommer le temps de latence du turbo et d'une hybridation légère 48 volts.
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