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Pourquoi la mortalité routière américaine est à son plus haut niveau depuis 2007 ?

Dans Pratique / Sécurité

Pierre Desjardins

40 200 personnes ont trouvé la mort sur les routes américaines en 2016, soit le pire chiffre depuis 2007. Les causes officielles ? Les mêmes qu'évoquées en France : smartphones, alcool, drogue et vitesse. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, il y a aussi le non-port de la ceinture de sécurité.

Pourquoi la mortalité routière américaine est à son plus haut niveau depuis 2007 ?

Comme dans tous les pays, la sécurité routière fait partie des sujets récurrents qui remontent dans l'actualité américaine et les derniers chiffres de la mortalité font grand bruit : ainsi, à une époque où les voitures sont plus perfectionnées que jamais, avec un nombre d'airbags et d'aides à la conduite actives ou passives sans cesse grandissant, 40 200 personnes sont décédées sur le réseau routier américain, soit 12,41 personnes sur 100 000 en rapportant cette statistique aux 324 millions d'habitants, selon la National Safety Council. Cela représente une hausse de 6 % rapport à 2015, année qui était elle-même en hausse de 7 % par rapport à 2014. Il faut en fait remonter à 2007 pour retomber sur un chiffre supérieur à 40 000.

 

Vus depuis de l'Hexagone, ces chiffres paraissent énormes, et pour cause, 3 469 décès « seulement » ont été constatés sur les routes françaises en 2016, soit 5,2 pour 100 000 avec une population française estimée à 67 millions. C'est presque 2,5 fois moins qu'outre Atlantique donc, et notre mortalité routière est même inférieure à celles des seuls états du Texas (3 751) ou de la Californie (3 680) qui comptent respectivement 38,8 et 26,9 millions d'habitants.

 

Pour expliquer l'augmentation, les autorités locales avancent les mêmes raisons que les nôtres : smartphones qui détournent l'attention du conducteur, conduite sous l'emprise de l'alcool ou de drogue et vitesse excessive aggravant les accidents. Mais comment expliquer une mortalité routière par habitant aussi élevée en premier lieu ? À un plus grand kilométrage annuel par habitant mais aussi et surtout au port de la ceinture de sécurité qui est très loin d'être entré dans les mœurs. En France, il est devenu obligatoire à l'avant hors agglomération en 1973, puis sur tout le réseau en 1979, avant de le devenir aussi à l'arrière en 1990, les contrevenants encourant 135 € d'amende, ainsi que 3 points en moins s'il s'agit du conducteur. C'est aussi obligatoire aux États-Unis mais, selon les états, il s'agit d'une infraction de premier niveau (un officier de police peut vous arrêter et vous dresser une contravention pour cette raison seule) ou de second niveau (un officier de police peut vous dresser une contravention pour non-port de la ceinture si et seulement s’il vous a arrêté pour une autre raison, comme un excès de vitesse ou le non-respect d'un stop par exemple).

 

Ainsi, sur les 50 états, seuls 18 classent le non-port de la ceinture comme une infraction de première catégorie. L'impact sur les statistiques ? Énorme puisque près d'un décès sur deux sur les routes américaines est celui d'un occupant non attaché.

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