Pour l'instant, BYD continue de faire un bide chez nous
Malgré une augmentation significative de ses ventes sur le Vieux Continent, le plus gros constructeur automobile chinois reste très loin des meilleures marques chez nous et de son rival le mieux implanté. Pour l’instant…
En Chine, BYD est un véritable rouleau compresseur. Devenu la première marque automobile dans le pays, elle a dépassé pour la première fois les trois millions de voitures vendues sur l’année en 2023 et continue d’afficher des chiffres excellents sur le premier semestre 2024. Mais pour l’instant, le géant chinois de l’automobile (qui produit aussi des batteries pour de nombreuses autres marques) n’arrive pas à s’implanter à l’étranger.
Chez nous en Europe, Byd n’a vendu que 15 644 voitures en 2023. Maintenant que la marque dispose d’une gamme de modèles assez complète (compacte électrique Dolphin, SUV compact Atto3, berline Seal, SUV Seal U, grand SUV Tang, grande berline Han, SUV hybride rechargeable Seal U DM-i), elle parvient logiquement à augmenter ses ventes dans notre marché.
BYD reste très loin de MG en Europe
Mais pas dans des proportions impressionnantes : D’après les analystes de Jato, BYD a vendu 17 000 voitures en Europe sur le premier semestre 2024. Certes, c’est beaucoup plus que les 3 000 autos vendues sur le premier semestre 2023 à l’époque où la marque n’avait pas encore construit sa gamme. Mais la marque reste à des années-lumière de MG, cette autre marque chinoise nettement mieux implantée en Europe grâce à ses modèles électriques, hybrides et thermiques très bon marché. Avec 126 396 autos vendues sur le premier semestre 2024 en Europe, MG se rapproche de Seat (151 650 voitures vendues) et même de Tesla (161 525 modèles écoulés).
Notons au passage que toujours d’après Jato, Xpeng a vendu 2 214 autos en Europe au premier semestre 2024, contre 2 123 pour Great Wall Motors, 821 pour Zeekr, 366 pour Hongqi et 225 pour Voyah. Certes, ces dernières ne sont pas encore présentes partout en Europe ce qui leur complique la tâche. Mais Great Wall Motors a déjà annoncé son renoncement à ses objectifs de développement en Europe, les résultats de vente dans ses quelques pays « pilotes » ayant été jugé trop faibles. Au contraire, BYD n’est pas parti pour abandonner le marché européen puisqu’il prévoit d’y implanter au moins une usine afin de contourner l’obstacle des taxes à l’importation. Mais tout reste à faire pour le géant chinois chez nous. Ses produits ont-ils de quoi convaincre la clientèle en masse au prix où ils sont proposés ? Pas sûr.
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