Paris : un péage urbain et périurbain à l'étude
La circulation des véhicules à Paris est décidément un sujet brûlant. Pèle mêle, on a déjà eu droit à la piétonisation des voies sur berge, aux vignettes écologiques discriminantes, et les carrefours sans feux tricolores vont apparaître tandis que la fin des véhicules à propulsion thermique a déjà été annoncée. Et ce n’est pas fini. L’arrivée des véhicules autonomes, ou l’apparition de nouvelles formes de mobilités partagées, qui vont du covoiturage à l’autopartage, changera encore la donne. Mais il y aura une constante : il faudra payer pour rouler.
Jean-Louis Missika, est l’adjoint à la maire de Paris en charge de l’urbanisme et des projets du Grand Paris et il s’entend très bien avec son collègue adjoint aux transports, Christophe Najdovski. Deux personnages dont l’action tourne autour d’un principe : il faut trouver le moyen de faire payer à son juste prix l’utilisation de l’espace public. Dont font partie les autoroutes urbaines et le périphérique.
La question du péage urbain et périurbain est ainsi clairement posée. Jean-Louis Missika assume : « des autoroutes urbaines gratuites, est-ce vraiment sérieux ? Ma réponse est non ». Christophe Najdovski entre dans le détail : « il y a une utilisation opportune du trafic de transit en Ile-de-France, avec des poids lourds qui préfèrent prendre la Francilienne, l’A86 voir le périph, plutôt que de payer le péage de l’A5 ».
Le but serait de faire payer l’utilisation de la route comme celle d’un réseau de métro ou de bus. Comment ? Les moyens sont déjà là : les portiques de contrôles de feue l’écotaxe qui renaîtrait de ses cendres sont déjà installés dans la région parisienne. L’idée suit son cours. Pour quel délai d’application ? En 2024, il y a l’échéance des Jeux olympiques…
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