Paris, Bordeaux et Lyon toujours championnes des embouteillages
Selon les données du TomTom Traffic index 2023, les parisiens passent chaque année deux fois plus de temps dans le trafic que les toulousains ou les niçois, pour la même distance parcourue.
L’automobile est probablement la pire des solutions pour se rendre à son travail tous les jours…mais à l’exception de tous les autres, pour paraphraser Churchill.
Sinon, comment expliquer que malgré les embouteillages, malgré les coûts que cela entraîne en termes de carburant et d’entretien, et malgré le gâchis de carburant, tant de travailleurs continuent de privilégier leur voiture aux transports en commun ?
C’est ainsi qu’année après année, le TomTom Traffic Index, établi à partir des données anonymisées des milliers d’automobilistes utilisant le système de navigation TomTom, nous dévoile des chiffres toujours aussi impressionnants concernant la congestion de trafic dans les grandes villes de France.
4,5 jours par an dans sa voiture à Paris
Sans surprise pour qui a le privilège d’y circuler tous les jours, c’est Paris qui en 2022 (et comme en 2021, et avant…) s’est imposée haut la main en matière de temps perdu dans les embouteillages.
Les automobilistes évoluant dans la capitale perdent en moyenne 109 heures chaque année pour une distance domicile-travail de 10 km, soit 14 heures de plus que les bordelais et 26 heures de plus que les lyonnais.
On relève au passage que ce trio de tête est composé de villes ayant élu des maires très portés sur l’écologie (tout comme Nantes, Marseille et Grenoble qui complètent le Top 6) et assument pleinement leur volonté de dégoûter l’automobiliste pour qu’il se tourne vers les transports en commun...mais sans grand succès, à en juger par les chiffres !
Alors certes, on relève malgré tout une légère amélioration – l’automobiliste parisien perdait 115 heures en 2021, contre 109 en 2022, tandis que le bordelais passait de 98 à 95 heures – mais celle-ci reste assez marginale, comme le confirme Vincent Martinier, directeur marketing de TomTom : « Le télétravail, le développement du vélo, les différentes mesures anti-congestion et le prix élevé du carburant n’ont encore qu’une influence limitée sur la congestion du trafic. Ce qui surprend, finalement, c’est que les choses ne s’améliorent guère d’une année à l’autre. »
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