2. Nissan Qashqai (2021) - Sur la route : le confort avant tout
Notre modèle d'essai est la version plus puissante en traction et le premier constat est qu'il faut bien cette abondance chevaline pour pouvoir déplacer vivement ce Qashqai qui pèse tout de même 1,5 tonne. C'est en fait surtout le couple qui semble fait défaut, les 270 Nm étant à la peine dans les reprises, mais n'oublions pas aussi que la transmission à variation continue a tendance à gommer les sensations d'accélérations et qu'elle est spécialement développée pour l'économie.
Et elle arrive plutôt bien à condition d'adapter sa conduite à son fonctionnement particulier, en faisant preuve d'une grande souplesse au niveau de la cheville droite pour doser parfaitement l'accélérateur et profiter de la roue libre au lever de pied. À ce petit jeu et avec un peu d'expérience, on peut alors égaler la consommation officielle de 6,5 l/100 km. Mais en cas de pied lourd, on peut alors aisément dépasser les 10 litres de moyenne, avec un niveau sonore conséquent et sans progresser véritablement plus vite.
Et la micro-hybridation dans tout ça ? Elle est quasiment transparente. Techniquement, le système 12 V, quand de plus en plus de constructeurs passent au 48 V, ajoute jusqu'à… 6 Nm en phase d'accélération, ce qui est totalement imperceptible. Par contre, elle coupe le moteur thermique à la décélération sous les 18 km/h, ce qui est un atout certain dans la circulation urbaine chargée.
Question châssis, ce n'est pas le plus affûté de la catégorie : la direction est plutôt précise mais le roulis est conséquent. On va dire que l'on a un caractère en accord avec celui du moteur : sain et confortable à la condition de rester loin des jantes optionnelles de 19 pouces, ne parlons même pas des 20 pouces, tant elles communiquent sèchement les imperfections de la route dans l'habitacle.
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