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2. Nerva EXE (2023) - Sur la route : docile machine

 

Essai - Nerva EXE (2023) : électrisez-moi !

Au moment de débéquiller le Nerva, c’est tout d’abord le poids de l’engin et ses 202 kg qui vous sautent aux yeux. Par chance, vous vous rendez aussi rapidement compte que ce poids est placé assez bas sous le plancher avec les deux batteries de 60 kg. Ceci favorise la centralisation des masses et l’ensemble s’estompe de lui-même après quelques heures de roulage. Ainsi, le Nerva se montre alors plutôt facile à emmener avec son bon rayon de braquage et vous vous faites rapidement à sa conduite en ville. Dans ces conditions, la partie cycle s’avère assez confortable au quotidien, avec un maintien juste ce qu’il faut de fermeté pour passer de bons moments. Seul sur chaussée très défoncée, les suspensions avoueront parfois leurs limites avec une fourche qui arrive en butée. Plus haut dans les tours ensuite, la relative rigueur du châssis est un avantage sur les grands axes. Le Nerva garde alors correctement son cap, sans jamais prendre de roulis excessif ou de mouvements caisse intempestifs. C’est globalement rassurant et vous vous sentez d’enquiller les kilomètres à son guidon.

Essai - Nerva EXE (2023) : électrisez-moi !

Et la mécanique dans tout cela ? Le moteur électrique positionné à l’avant du bras oscillant, délivre une puissance nominale de 9 kW (équivalent à 12,1 CV) avec des pics à 12 kW (16,1 CV) et un couple de 48 Nm à 1 720 tr/min. En mode de conduite 1 ou Eco pour commencer, vous démarrez en sécurité avec une poussée linéaire mesurée qui permet de prendre tranquillement ses marques. C’est à la fois parfait pour un néophyte avec une vitesse limitée à un peu moins de 60 km/h compteur et c’est dans le même temps pas trop « allure escargot » pour un conducteur plus aguerri. Sous couvert d’un merveilleux silence de fonctionnement, vous arpentez les ruelles avec le sourire.

Essai - Nerva EXE (2023) : électrisez-moi !

En montant ensuite en puissance avec les modes de conduite 2 (ou Normal) puis 3 (Sport), vous aurez toujours à la réaccélération cette sensation de grand élastique qui n’en finit pas de se retendre, mais cette fois-ci avec beaucoup plus de pep’s à la poignée. En mode 2, vous serez limité autour de 90 km/h alors qu’en mode 3, vous pourrez largement prendre 120 km/h hors des agglomérations. D’un mode de conduite à l’autre, la poussée monte alors graduellement en intensité et se révèle vive et un brin tonique en mode Sport. Cela ne va évidemment pas vous arracher les bras, mais c’est assez réactif haut dans les tours avec un petit côté « On/Off », pour vous permettre de déboîter en sécurité et facilement doubler. À ce niveau, la protection dispensée par le tablier et la bulle reste correcte mais pourrait être améliorée par une jupe accessoire. En son absence, vous sentez ainsi arriver un peu de vent sur les tibias alors que plus haut, la bulle vous protégera jusqu’au niveau de la mâchoire. Et quand vient le moment de prendre les freins, le Nerva dispose d’assez de puissance et de mordant aux leviers, pour peu que vous utilisiez bien celui de gauche ! Celui-ci commande en effet le système CBS embarqué, qui actionne les trois disques en même temps et distille ainsi plus de force de freinage.

Essai - Nerva EXE (2023) : électrisez-moi !

Reste à aborder la question de l’autonomie des batteries. D’origine, ce Nerva embarque deux éléments au lithium de 2,88 kWh chacune et 75 Ah au total. Ces modèles prénommés LFP (pour lithium-fer-phosphate, LiFeP04), sont fabriqués par BYD et proposent un rendement bien supérieur aux traditionnelles versions NMC (pour lithium à base de nickel). Avec, ce EXE est donné pour parcourir entre 75 et 150 km en fonction des modes de conduite choisis (150 km en mode ECO. 115 km en mode NORMAL et 75 km en mode SPORT). Lors de notre essai, en partant avec les batteries chargées à 100 %, majoritairement en mode de conduite 2 ou 3 (utilisation la plus classique) sur un parcours mixte (essentiellement des portions urbaines et quelques voies rapides), nous sommes arrivés à 18 % de batterie restante après seulement 71 km. Au final, tablez ainsi la plupart du temps sur un bon 80 km d’autonomie pour une charge complète.

La trappe de recharge se situe au milieu des pieds
La trappe de recharge se situe au milieu des pieds
Un deuxième câble avec prises type 2 (mâle)/type 2 (femelle) aurait été pratique pour les recharges sur borne publique.
Un deuxième câble avec prises type 2 (mâle)/type 2 (femelle) aurait été pratique pour les recharges sur borne publique.

Et quand vient le moment de la recharge, soyez vigilant. D’origine, ce Nerva dispose d’un chargeur de batterie intégré de 1,8 kW et d’un câble avec prises type 2/secteur (voir photos de détails) qui vous permet de vous recharger facilement sur une prise murale. Cela étant, si vous décidez de recharger le EXE sur une borne publique, assurez-vous que celle-ci dispose bien d’un câble Type 2 directement branché ou d’une prise murale. En plus des bornes qui sont en panne et/ou détériorées (!!), il faut aussi qu’elles aient le bon câble à disposition (ce n’est pas toujours le cas !).... C’est du vécu ! Et pour ce qui est du temps de recharge, les 4 h 20 annoncées pour atteindre les 100 % sont bien envisageables. En effet, lors de notre dernier chargement, nous avions grappillé 64 % de batterie en 2 h 45, dans la bonne logique de ce qui a été annoncé.

Essai - Nerva EXE (2023) : électrisez-moi !

Pour en finir au sujet des batteries, Nerva propose deux méthodes d'achat de son scooter. Soit vous achetez le véhicule en entier de manière classique au tarif de 7 940 € TTC, soit vous achetez juste le scooter à 5 140 € TTC en même temps que la location des batteries durant une période de 5 ans au tarif de 52,92 €/mois. Dès lors, si vous gardez le véhicule deux ou trois ans, vous êtes gagnant. De plus, au terme de leurs cycles d’utilisation, ces batteries pourront avoir une seconde vie par l’intermédiaire d’un projet solidaire. Nerva a en effet l’objectif de les livrer à Fondations (Fondation EKI - en plus d’autres ONG), pour qu’elles soient réutilisées comme stockage d'énergie électrique dans les installations photovoltaïques de pays en voie de développement. Une belle initiative !

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