Motos et scooters : la solution du problème de la mobilité urbaine
Dans le grand chamboulement du transport de la personne, des flux de circulation et des normes de pollution imposées par les autorités, il est indéniable que les deux roues motorisées ont un rôle à jouer. Compacts, moins polluants, leur enjeu actuel est de faire connaître leurs atouts et de changer d’image, ce qui veut dire, de nouvelles gammes, des motorisations électriques et une utilisation aussi ouverte au partage. Les constructeurs en ont conscience et ont notamment décidé d’agir de concert au sein de la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle.
Une CSIAM qui entend bien faire jouer au monde du deux-roues un rôle central dans les problématiques de mobilité dans la ville de demain. Et il y a une sacrée marge de progression : le marché moto français est de 160 000 unités par an alors que l’automobile, c’est deux millions. Un constat implacable effectué par Alexandre Kowalski, directeur commercial de Yamaha Motor France.
La moto et le scooter sont une réponse à la congestion des villes. L’utilisation du deux-roues est devenue une parade évidente aux embouteillages, accentuant le côté pratique. La vitesse pure a laissé la place à la rapidité du déplacement. La moto se montre aussi meilleure élève que la voiture, car elle ne se bloque pas dans les bouchons, prend moins de place et a nettement diminué son bilan carbone avec le passage à la norme Euro 4 en 2016. Une norme qui veille également à réduire les nuisances sonores.
Plus de véhicules deux-roues diminueraient la part des automobiles qui prennent 3 à 4 fois plus de place en moyenne, alors que 80 % des voitures n’ont qu’un seul occupant. On estime que 10 % de deux-roues en plus réduirait de 40 % les bouchons. On notera qu’en Belgique, des avantages sont donnés à ceux qui choisissent la moto.
L’avenir de la ville pourrait donc bien passer par la moto, et notamment si elle s’annonce électrique. Un couple qui fait une pierre deux coups : la fin des embouteillages, mais aussi, de la pollution. Dans cette idée, BMW travaille par exemple avec des partenaires comme Watt Mobile, avec qui est lancé un service de ‘bike sharing’, à partir des gares de Paris, Lyon et Marseille. Un service avec des véhicules électriques auquel Peugeot et Renault sont également associés.
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