Mitsubishi veut augmenter ses ventes de 30 % d'ici 2020
Mitsubishi vient de présenter un plan de relance, le premier après son intégration à l'Alliance Renault-Nissan. Le constructeur souhaite porter ses ventes mondiales annuelles à 1,3 million de véhicules d'ici trois ans. Il va pour cela multiplier les nouveautés.
En 2016, Nissan a pris le contrôle de Mitsubishi, suite à un scandale qui avait affaibli la firme aux diamants. Le constructeur avait reconnu avoir sous-évalué les consommations de quatre petits véhicules vendus au Japon. Il fait donc maintenant partie de l'Alliance, qui a été renommée l'Alliance Renault Nissan Mitsubishi.
Souhaitant tourner la page du scandale, l'asiatique a dévoilé un plan de relance à moyen terme, pour la période 2017/2020, avec plusieurs objectifs chiffrés. En matière de ventes, le but est d'atteindre 1,3 million d'unités écoulées par an, contre un peu moins d'un million en 2016. C'est donc une hausse de 30 %, ce qui est énorme pour un constructeur généraliste en un délai aussi court.
Pour cela, pas de miracle, il faut multiplier les nouveautés. Sur les trois prochaines années, le constructeur promet 11 nouveaux modèles, dont six totalement inédits. Mitsubishi attend beaucoup en Europe de l'Eclipse Cross, qui arrivera dans les concessions le mois prochain. Mais la marque mise surtout sur les États-Unis et la Chine pour progresser.
Mitsubishi a précisé qu'il compte fortement augmenter ses dépenses de recherche et développement, avec 50 % de budget en plus sur ce poste, soit 133 milliards de yens (environ 1 milliard d'euros). En contrepartie, le constructeur va réduire ses coûts de production. Il va profiter des synergies avec le reste de l'Alliance. À n’en pas douter, Mitsubishi bénéficiera de bases et moteurs du Losange. Ce dernier ne sera pas en reste : la technologie hybride rechargeable de l'Outlander PHEV l'intéresse beaucoup.
En mars 2020 (le constructeur clôt chaque exercice fiscal à la fin du 1er trimestre), le chiffre d’affaires annuel doit atteindre 2 500 milliards de yens (18,9 milliards d'euros) et la marge d'exploitation doit atteindre 6 %. L'année dernière, elle était de 0,3 % !
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