Fabien Foret parmi les favoris, Florian Marino en tant qu'outsider de choix, la catégorie Supersport nous fera sans aucun doute vibrer ce week-end à Silverstone. Alors que Sylvain Guintoli fera de son mieux en Superbike, chez les Stocks, tant en 600 qu'en 1 000, on est en droit d'espérer une Marseillaise.
A la veille de connaître son deuxième week-end anglais du calendrier à Silverstone, le mondial Superbike est heureux d'annoncer que sa collaboration avec Pirelli vient d'être prolongée jusqu'en 2015. Le manufacturier transalpin fournit en exclusivité le plateau du compatriote Paolo Flammini depuis 2004.
Ce sont deux leaders au classement général provisoire qui se sont présentés sur le circuit Carole pour cette quatrième confrontation, à savoir Mathieu Charpin (Yamaha FZ8) et Jérôme Putin (Triumph Street Triple). Le premier cité est monté trois fois sur la plus haute marche du podium avec comme plus mauvais résultat une cinquième place lors de la toute première épreuve à Pau.
N'en déplaise à un Andrea Dovizioso qui s'accroche à la logique mathématique pour se persuader qu'il est en lice pour la couronne mondiale, celle-ci se décidera cette saison entre Casey Stoner et Jorge Lorenzo.
Yamaha semble avoir retrouvé la stabilité côté pilotes en Superbike, puisque la saison 2012 s'annonce avec le même duo qu'en 2011. Une pérennité que la marque aux diapasons n'avait pas connue depuis 2008 et son tandem Troy Corser Noriyuki Haga. Eugène Laverty était déjà assuré de poursuivre, mais il restait le cas Marco Melandri à éclaircir.
La commission d'enquête indépendante commandée par la Dorna et la FIM a donc parlé, et elle a affirmé que la situation sanitaire au Japon était suffisamment sûre pour que l'on y organise un Grand Prix de Moto GP. Le rendez-vous avec le Motegi, début octobre, aura donc lieu, et ce malgré les positions fermes de deux pilotes à ne pas s'y rendre : Casey Stoner et Jorge Lorenzo.
Ce n'est pas à Laguna Seca que Cal Crutchlow se refera le moral. Rapide aux essais mais en manque de confiance en course depuis qu'il a chuté lors des qualifications de son Grand Prix national à Silverstone, la jeune recrue de Tech3 a comme besoin de passer un cap avant de reprendre sa progression.
La firme aux trois diapasons a décidé de rappeler au bercail les FJR 1300 des cuvées 2006 à 2009 et 2010 à 2013, pour des raisons de tracasseries électriques. Ainsi, Yamaha va procéder par précaution à la pose systématique d'un faisceau de masse additionnel sur certains modèles de FJR1300.
Pour une course à domicile, on attendait sincèrement mieux d'un Colin Edwards qui excelle certes en joyeux luron mais ne fait plus trop d'étincelles sur la piste. Le paradoxe veut que depuis que les Yamaha officielles aient trouvé quelque chose, soit à partir d'Assen, capable de soutenir la comparaison avec les RC212V d'usine, les machines de chez Tech3 restent scotchées dans la seconde partie du peloton.
Qualifié quatrième à Laguna Seca alors qu'il avait dû rendre les armes à cause d'une chute à cinq minutes d'une fin des qualifications qu'il pouvait conclure sur la première ligne, Ben Spies a connu une nouvelle déception dès le départ donné, à la sortie du premier virage négociée seulement au septième rang.
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