Les merveilles de la Monterey Car Week (partie 1)
Pigiste , mis à jour
La Monterey Car Week a lieu tous les ans au mois d’Août en Californie. Elle s'étend de Carmel au 18ème trou du Golf de Pebble Beach, en passant par Laguna Seca, le Golf Bayonnet, le Monterey Jet center etc… Elle est devenue Au fil des ans le premier évènement mondial de l'automobile de collection. Pour le premier épisode de notre périple, direction Carmel pour le Concours on the Avenue.
Le premier Opus des festivités a lieu à Carmel, ravissante petite ville en bord de mer avec un parfum de « petit Deauville ». Le lieu fut découvert au tout-début du XXème siècle par des artistes et véritablement développé à partir de 1916 par des promoteurs immobiliers de Los Angeles et San Francisco.
Anecdote amusante, les rues n’y ont pas de numéros. Pourquoi ? Parce que lesdits promoteurs avaient décidé d’y installer leurs maîtresses. L’absence de numéros rendait impossible une opération « pris sur le fait » par les épouses trompées au cas où elles auraient appris l’existence de relations adultérines. Des hommes de lettres tels que Jack London ou Georges Simenon y résidèrent. Plus récemment, Clint Eastwood en fut le maire. C’est une (petite) ville de 3700 habitants privilégiés. On y trouve principalement des galeries et des restaurants
Alors, ce Concours on the Avenue ? L'événement avait été créé par Doug Freeman et s’était interrompu à son décès. C’est donc aujourd’hui une renaissance à laquelle nous assistons. Malgré un nombre d’autos très inférieur aux dernières éditions ne boudons pas notre plaisir : l’esprit est là. CoA n’est pas le « grand frère » de Pebble, c’est un apéritif bon enfant. C’est gratuit et festif, il y a deux orchestres dans Carmel qui jouent des reprises des Beatles pour l’un, du bon rock US pour l’autre. La ville de Carmel accueille les propriétaires de belles autos heureux de les exposer en pleine rue face à Carmel downtown. Les amateurs peuvent les contempler à loisir. Le public, connaisseur, se déplace en masse pour cette agréable mise en bouche avant le Concours du dimanche.
Chromes et peintures brillent, on y admire la qualité des restaurations. On vient en famille, ce sont trois voire quatre générations qui déambulent autour des autos. Pour un redémarrage, fatalement il y avait beaucoup moins d’autos que de par le passé. Ce sont principalement les voitures de course et les modèles les plus recherchés ( Bugatti, Delahaye, Ferrari, Lamborghini) qui manquaient cette année mais gageons qu’ils seront de retour dès l’ an prochain. Par contre, allemandes, américaines, anglaises, italiennes, rods er autres low riders étaient bien là… Cela fait du bien de retrouver Concours on the Avenue. Doug Freeman peut être fier et heureux là où il est, son (chef d’) œuvre continue…
Patrick Hornstein
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