Les appels de phares : cheval de bataille des Gendarmes
Traditionnel, l’appel de phares sert aux usagers de la route pour prévenir ceux arrivant en face d’un danger, et (ou) de la présence des forces de l’ordre. Un signal lumineux qui a de plus en plus de mal à passer pour ces mêmes représentants de la loi qui multiplient les appels à interrompre la tradition
Si les motards communiquent entre eux essentiellement à l’aide de gestes, que ce soit pour dire merci, pour signaler un danger, pour se saluer ou pour inciter un autre motard arrivant en sens inverse à ralentir, l’appel de phares reste traditionnel pour tous les usagers de la route. Il reste même le seul moyen de communication entre nous. Utilisé pour prévenir d’un danger, de la nécessité de rester vigilant, il est également très souvent réalisé pour prévenir de la présence des Gendarmes ou de la Police quelques mètres plus loin. Et c’est bien ça qui pose problème aux forces de l’ordre qui multiplient sur les réseaux sociaux et à travers des campagnes télévisées, les appels à cesser cette pratique bien ancrée.
Il est certain que les appels de phares compromettent le travail des Gendarmes en bord de route car toute personne qui a quelque chose à se reprocher est ainsi avertie de leur présence. Les autres auront simplement le réflexe de lever le pied ou de relâcher la poignée.
Il est toutefois important de rappeler que rien dans le Code de la Route ne sanctionne les appels de phares. Il en va donc de la sensibilité de chacun d’appréhender la présence en cours des forces de l’ordre selon leur activité et d’en avertir les autres usagers, automobilistes comme motards. Inciter à lever le pied, n’est-ce pas aussi de la prévention et une contribution active à la Sécurité Routière ?
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