Le salon de Genève va commencer à se réinventer dès 2020
L'actuel directeur du "GIMS" (Genève international motor show) va passer le flambeau en 2020. Il annonce également une nouvelle formule plus courte pour les préparateurs et l'arrivée d'un contenu plus technologique et porté sur les nouvelles formes de mobilité.
Après Paris, Genève. Le salon helvétique s'apprête en effet à se tourner vers l'avenir, comme vient de le confirmer l'actuel directeur André Hefti, qui cèdera sa place l'an prochain à Olivier Rihs, dont la responsabilité sera de trouver un nouvel élan pour le plus grand rassemblement automobile en Suisse. Les pistes sont toutefois déjà nombreuses, et deux mots-clés sont déjà avancés : "numérisation" et "nouvelles mobilités".
Le second thème est en fait logique compte tenu de l'essor des énergies alternatives et des nouvelles formes de mobilité (autopartage, locations...) dans le monde du transport individuel. Si le lieu ne changera pas (Palexpo, à côté de l'aéroport), la recette, elle, évoluera donc significativement. L'an dernier, la fréquentation avait été en très légère baisse, mais cette année, les organisateurs attendent entre 650 000 et 700 000 personnes et 10 000 journalistes.
"Même si nous sommes considérés comme un salon classique, apprécié pour cela, (nous devons) évoluer en développant la numérisation, notamment pour améliorer la communication", a commenté la direction du salon.
La défection de certaines marques de cette 89e édition n'effraie en tout cas pas l'organisation qui se dit confiante, en étant le salon préféré d'une grande partie des constructeurs : "pour l'instant, nous sommes confiants", a-t-il lancé, évoquant un sondage qui place le rendez-vous genevois parmi les préférés de 35 % des marques interrogées".
Il faut dire que la proximité à l'aéroport est un gros avantage pour Genève qui est également dans un centre névralgique et géographique de l'automobile européenne, aux croisements de l'Allemagne, de l'Italie, de la France ou encore de l'Autriche.
Pour l'instant, le salon de Genève est en phase de "reconstruction" pour préparer l'avenir, qui sera résolument tourné vers les nouvelles énergies et l'électrification. Qu'on le veuille, ou non. Les marques de prestige, les préparateurs, accessoiristes et équipementiers auront évidemment toujours leur place.
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