Le prix des voitures thermiques a davantage augmenté que celui des électriques
Vous avez pu le constater, le prix des voitures neuves n'arrête d'augmenter et bien évidemment cela n'est pas près de s'arrêter... Même si les véhicules électriques sont onéreux, ce sont surtout les modèles thermiques qui ont vu leur prix flamber, selon une récente étude de Jato.
Sur les 9 premiers mois de 2024, le marché européen (28 pays) a enregistré 9,74 millions d'immatriculations de véhicules neufs, soit 2,4 millions de moins que sur la même période de 2019. "L’une des raisons principales de cette baisse est sans surprise la hausse importante des prix". De 2021 à 2022, sur les 5 grands marchés européens, ils ont augmenté de 6,3 % à 12,5 %, puis de 2022 et 2023, ils ont encore pris de 6,7 % à 16,8 %".
Aujourd’hui, le prix moyen d’une voiture neuve en Allemagne est de 56 735 euros (hors remise), soit davantage que le salaire annuel brut moyen (51 900 euros). Et c’est la même histoire en France (49 000 euros de prix moyen), en Espagne (54 000 euros) en Italie (56 000 euros) et au Royaume-Uni (59 360 euros).
Comme on le voit sur le tableau ci-dessus, la France est très loin d'être le pays le plus impacté. Alors effectivement, le prix des voitures thermiques neuves a bien augmenté de 10 % dans l'Hexagone alors que l'augmentation a été nettement plus importante dans les pays voisins. C'est en Angleterre et Allemagne que les prix ont le plus explosé avec des croissances respectives de 26 et 29 %. Pour ce qui est des modèles électriques, la France est le seul pays en Europe où les prix baissent de 6 %, alors qu'ils ont atteint + 32 % en Italie. Concrètement, le prix moyen d'une électrique dans l'Hexagone descend à 55 430 euros, alors que les modèles thermiques atteignent 42 207 euros. La politique de prix de Tesla et l’effet leasing social qui a boosté les ventes de petits électriques peuvent expliquer cette baisse des prix.
Sans surprise, ce sont les constructeurs chinois qui dominent la production des véhicules électriques. Ils représentent 51 % du marché devant les américains à 22 % et les européens à 18%.
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