Le premier pari d’Elon Musk
L’actualité culturelle autour de l’automobile nous offre parfois des détours singuliers par le monde de la politique.
Le 13 novembre, Elon Musk a été nommé par Donald Trump à la tête d’un « département de l’efficacité gouvernementale » qui travaillera en dehors de l’administration.
Qu’on les trouve sympathique ou pas, ces deux-là, difficile de ne pas être fasciné par le créateur de Tesla, un des personnages les plus énigmatiques de l’industrie automobile américaine.
Comment en est-il arrivé là. Comment est-il entré dans l’univers de l’automobile tout en devenant un acteur majeur de la conquête spatiale ?
Difficile de croire que la première Tesla était un succédané de roadster britannique, artisanal et vieillissant… On va vous rafraîchir la mémoire.
Adolescent, Musk rêvait de jeux vidéo, mais il a renoncé à en faire son métier car il estimait que cette passion n’aurait pas d’impact sur ses contemporains. Or, pour cet homme simple et déterminé, seule la dimension universelle a un sens…
Elon Musk naît en Afrique du Sud, à Pretoria, en 1971, d’un père sud-africain, ingénieur, et d’une mère canadienne, diététicienne. Pour terminer ses études, il émigre au Canada puis aux États-Unis. Il étudie prestement la physique et le commerce à l’université de Pennsylvanie avant de créer une start-up pour commencer au plus vite sa carrière d’entrepreneur.
À vingt-quatre ans, il fonde avec son frère Kimball la société Zip2 qui édite des logiciels. En 1999, il crée la banque en ligne Xcom qui fusionne avec Confinity et se transforme en Paypal en février 2001. En 2002, il crée la société SpaceX avec pour objectif de proposer des vols spatiaux privés et habités.
L’année suivante, il change de pointure et se lance dans une aventure qui semble sage et désuète. Il entre au capital de Tesla Motors, une société créée par un groupe d’ingénieurs de la Silicon Valley pour concevoir un groupe motopropulseur basé sur un moteur à induction à courant alternatif. La technique se référait à un brevet déposé à la fin du XIXe siècle par l’ingénieur d’origine serbe Nikola Tesla qui allait donner son nom à la jeune entreprise.
En juillet 2006, la Tesla Roadster est officiellement présentée à Santa Monica en présence d’Arnold Schwarzenegger, alors gouverneur de Californie. La modeste sportive bénéficie de la motorisation électrique, mais elle reprend la base vieillissante de la Lotus Elise. Pas de quoi échafauder des espoirs démesurés sur l’avenir de cette sympathique entreprise…
Erreur. Nous vous raconterons bientôt la suite de ce pari improbable.
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