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Le jour où une auto à pétrole est arrivée la première d’une course longue distance.

Dans Sport Auto / Autres sports auto

Paul Pellerin , mis à jour

HISTOIRE DE SPORT AUTO – Les officiels accueillent chaleureusement le 13 juin 1895, la Panhard et Levassor numéro 5. Conduite par Émile Levassor cette voiture à pétrole a parcouru les 1 200 km de la course Paris – Bordeaux – Paris en 48 heures et 48 minutes, à une vitesse moyenne de 24,499 km/h ! Un exploit pour l’époque qui va permettre à cette course de connaître un retentissement mondial.

Le jour où une auto à pétrole est arrivée la première d’une course longue distance.

Une fois la voiture arrêtée, Émile Levassor, accompagné de son fidèle mécanicien Charles d’Hostingue, se dresse en se tenant à la barre de direction pour répondre à la foule. Derrière la Panhard et Levassor arriveront presque six heures plus tard la première des trois Peugeot engagées dans la course, l’une d’elles recevra le premier prix réservé uniquement aux véhicules à quatre places.

Comme la Panhard et Levassor, les  Peugeot sont motorisées par un moteur à pétrole produit par Panhard sous licence Daimler, mais celui-ci est un deux cylindres en V, tandis que celui animant la Panhard est un inédit deux cylindres en ligne qui se nomme Phénix.

Le jour où une auto à pétrole est arrivée la première d’une course longue distance.

 

Une voiture de course pour Émile Levassor

Emile Levassor a bien caché son jeu, il a choisi une voiture légère à deux places, renonçant par la même occasion au 1er Prix réservé à une voiture à quatre places. Il a reçu de Gottlieb Daimler les plans du nouveau moteur Phénix, se chargeant de sa construction et de son amélioration. Pour la transmission, il innove, les engrenages ne sont plus à l’air libre, mais dans un carter rempli d’huile. Tous ses préparatifs sont plus que nécessaires, car Levassor doit faire face à des concurrents redoutables qui viennent aussi pour gagner. Sur les 46 inscrits seuls 22 seront au départ, il y a des voitures à pétrole, à vapeur ou électriques. Les frères Michelin vont y tester leurs premiers pneumatiques tandis que des bicyclettes à moteur à pétrole ou à vapeur (ancêtres des motos) font aussi le déplacement. Finalement cette course couronnera le moteur à explosion qui gagne ses lettres de noblesse face à la vapeur et à l’électricité.

Pas la première, mais la plus importante

Avant cette course Paris – Bordeaux – Paris il y a eu d’autres compétitions sur route. Un Paris - Rouen (126 km) en 1894 qui était plutôt une démonstration vantant les aspects pratiques des automobiles et en Italie, un Turin – Asti – Turin (93 km) en mai 1895, qui n’était qu’une compétition nationale avec cinq concurrents (dont 2 sur deux roues). Si la course Paris - Bordeaux - Paris est passée à la postérité, c’est qu'elle a bénéficié d’une grosse publicité par voie de presse avant, pendant et après la compétition, que la distance était énorme pour l’époque, que les concurrents étaient nombreux. Mais aussi que la course était internationale et sa mise en œuvre ressemblait à une compétition moderne de rallye (avec départs échelonnés, points de ravitaillement, points de contrôle, chronométrage…). D’ailleurs aujourd’hui encore, dans le 17e arrondissement de Paris, on peut admirer dans le square Alexandre et René Parodi, un monument en marbre commémorant l’exploit d’Émile Levassor.

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