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Le Cupra Terramar se dévoile et il pourrait être le remplaçant de l'Ateca

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Michel Holtz

Celui qui devrait, selon toute logique, succéder au Cupra Ateca, se montre enfin. Au menu : un SUV aux lignes beaucoup plus fluides que son prédécesseur, une taille en hausse et trois motorisations plus ou moins électrifiées. Tour du propriétaire.

Le Cupra Terramar se dévoile et il pourrait être le remplaçant de l'Ateca

En bref

SUV de 4,52 m

3 motorisations : 150 ch MHEV,

204 et 272 ch PHEV

À partir de 47 500 euros

Pas question d’avouer, ni de démentir. Le nouveau Cupra Terramar sera-t-il le remplaçant, ou non, de l’actuel Ateca ? La direction du constructeur espagnol élude la question, arguant que les deux SUV ne sont pas positionnés de la même manière et qu'ils ne sont pas de la même taille. Une réaction logique, puisqu’il espère bien écouler encore quelques exemplaires de son bon vieux SUV avant l’arrivée du nouveau venu, à la fin de cette année.

Mais plusieurs indices font pencher la balance vers un remplacement de l’Ateca. Car ce dernier date de 2018, soit  la durée de vie moyenne d’une génération de voitures. Ensuite, il reprend les lignes, et le nom du même modèle version Seat. Or, chez Cupra, l’heure de l’émancipation a sonné, avec des modèles qui coupent le cordon ombilical avec Seat, l’autre filiale ibère du groupe Volkswagen. Même la Cupra Leon prend son indépendance avec un restylage qui tente de la démarquer de la Seat qui porte le même nom. Quant aux autres Cupra, de la Born au Formentor en passant par les futurs Raval et Tavascan, ils n’ont, stylistiquement du moins, plus aucun lien avec Seat.

 Un design "intimidant" ?

Dernier indice qui permet d’affirmer que le Terramar va remplacer l’Ateca : son nom est inspiré du circuit de Terramar en Catalogne, à l'endroit même où le premier SUV a été présenté, à l'endroit même où la marque est officiellement née il y a six ans. Certes, le nouveau modèle mesure 15 cm de plus que son ancêtre, et jauge 4,52 m, mais cet allongement est surtout lié à son futur cousin, l’Audi Q3, dont il reprend les bases mécaniques, des moteurs à la plateforme MQB Evo. Les deux autos sortiront d’ailleurs des mêmes chaînes de Györ, en Hongrie.

Mais si le Terramar remplace l’Ateca, il s’en différencie largement et pas seulement par sa taille : de par sa ligne et ses motorisations. Finie la camionnette aux proportions de buffet normand. Le dessin du petit nouveau est effilé, à la limite du SUV coupé et son capot s'est allongé. Mais nous n’irons pas jusqu’à qualifier le design de ce Terramar "d’intimidant", comme se plaît à le faire Cupra.

Sans être intimidé, nous nous en sommes approchés pour découvrir ses feux Matrix Led à l'avant. Et à l’arrière de cette ligne de coupé, plutôt harmonieuse et bien campée sur des roues qui vont de 18 à 20 pouces, on découvre le logo de la marque, toujours proche d’un tatouage maori et, histoire de bien montrer qu’on roule en Cupra, il est éclairé, tout comme le nom du modèle.

Pas intimidé par le design de l'engin, on remarque son capot long et ses allures de coupé, tout comme son air de famille avec le Formentor restylé, du moins à l'avant avec le "shark nose".
Pas intimidé par le design de l'engin, on remarque son capot long et ses allures de coupé, tout comme son air de famille avec le Formentor restylé, du moins à l'avant avec le "shark nose".

Mais comme souvent dans la marque espagnole, dont le leitmotiv consiste à en mettre plein la vue, et à l’assumer totalement, l’intérieur est tout aussi éloigné de la sobriété que l’extérieur. Au milieu d’une planche de bord dirigée vers le conducteur, trône un énorme écran de 12,9 pouces. Devant le volant, un second écran, de 10 pouces celui-là, livre les informations nécessaires.

Mais le conducteur aura aussi fort à faire face à la myriade de boutons qui ornent son volant et fait passer celui de la Ferrari de Charles Leclerc pour un sommet de sobriété. On exagère, certes, mais entre les modes de conduite, le bouton de démarrage, les palettes et les fonctions classiques que l’on retrouve sur nombre de voitures, il est un peu chargé.

À l'arrière, le logo est éclairé, pour signaler aux voitures suiveuses qu'on roule en Cupra.
À l'arrière, le logo est éclairé, pour signaler aux voitures suiveuses qu'on roule en Cupra.

Si le volant est chargé, la console centrale à double fond l’est aussi, stylistiquement du moins, même si son dessin est harmonieux. Mais il recèle un gadget futé : une recharge de smartphone par induction climatisée qui permet au téléphone, souvent en surchauffe lorsqu’il est chargé par ce biais, de redescendre en température.

Mais un grand SUV, même sportif, comme ce Terramar en a l’ambition, se veut également familial et de ce point de vue, les passagers arrière seront conquis. Qu’ils soient petits ou grands, ils seront bien installés, surtout avec la banquette 60/40 coulissante. Une configuration qui tient souvent lieu de grand bluff. Or, dans le Terramar, si la place dévolue aux jambes est évidemment gigantesque lorsque les sièges sont reculés, elle n'est pas ridicule une fois avancés. Cette banquette coulissante permet également de faire varier la taille du coffre qui, passe de 540 l à 630 l en fonction de sa position. Pas mal, sauf si l’on choisit la version PHEV dont la batterie réduit la malle à 400 l. 

Un énorme écran central de 12,9 pouces et un volant bien encombré.
Un énorme écran central de 12,9 pouces et un volant bien encombré.
Une console un peu torturée qui cache un chargeur par induction réfrigéré.
Une console un peu torturée qui cache un chargeur par induction réfrigéré.

Car ce Terramar est disponible avec deux moteurs hybrides rechargeables de respectivement 204 et 272 ch, basés sur le moteur thermique 1,5 TSI. La version la plus light, déjà connue, dispose d’une batterie de 12,8 kWh. La seconde, plus costaude, équipée d’une batterie de 19,7 kWh nets, offre 272 ch. Selon Cupra ces  blocs PHEV offrent tous deux une autonomie de plus de 100 km, qu’il conviendra, évidemment, de vérifier lors des essais. Cette batterie est compatible avec la charge en courant continue jusqu'à 50 kW sur les bornes de recharge rapide, et avec les wallbox en courant alternatif, qui sont capables de délivrer une puissance jusqu'à 11kW.Enfin, sportivité oblige, toute la gamme est équipée d'un châssis adaptatif. Quant à la version 272 ch, elle bénéficie en plus, de freins Akebono à 6 pistons et à disques aérés.

Mais pas question de ne proposer que des versions PHEV forcément chères. En entrée de gamme, le Terramar débarquera également avec une motorisation dotée d’une hybridation légère de 48v. Ainsi équipé, le 1.5 eTSI développe 150 ch. 

Un coffre de 540 l qui passe à 630 l en avançant les sièges. En revanche sur les versions PHEV, la contenance de cette malle descend à 400 l lorsque la banquette est reculée et à 490l lorsqu'ils sont avancés.
Un coffre de 540 l qui passe à 630 l en avançant les sièges. En revanche sur les versions PHEV, la contenance de cette malle descend à 400 l lorsque la banquette est reculée et à 490l lorsqu'ils sont avancés.

Mais combien coûte ce Terramar ? Si au moment du tournage de la vidéo ci-dessus, les prix n’étaient pas connus, ils sont désormais globalement disponibles, même si les finitions, et donc les tarifs précis ne sont pas encore publics. Pour autant, l’on sait désormais que le SUV débute à 47 500 € avec le moteur 1.5 eTSI Hybrid 150, alors que l’eHybrid 272 ch s’affiche à 59 800 €.

Mais pour les amateurs d’exclusivité, et ceux qui sont volontaires pour payer un peu plus cher, une version limitée à 1 300 exemplaires est également disponible. Baptisée America’s Cup, puisque Cupra sponsorise la grande régate, cette auto sera équipée du moteur de 272 ch et coûtera 63 750 €. Pour ce supplément, les logos de la Cup fleurissent, de la carrosserie aux sièges, le Terramar a droit à une couleur grise spécifique et à des jantes de 20 pouces inédites. À près de 4 000 euros, ça fait plutôt cher la déco.

Plus de succès pour la voiture que pour le circuit ?

Il est évidemment difficile de prédire le succès éventuel de cette auto, mais on ne peut que souhaiter qu'il soit supérieur à celui du circuit dont elle a repris le nom. Car le Terramar a coûté si cher, lors de sa construction dans les années 20, que lors de la course inaugurale, ses promoteurs ont tout simplement confisqué les primes réservés aux pilotes gagnants, histoire de se renflouer.

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