

Si le bon sens et la responsabilité individuelle poussent à l’utilisation systématique d’un casque lors de ses trajets en trottinette électrique, aujourd’hui, la loi n’oblige pas, aujourd’hui, les utilisateurs de ce type d’engins à se casquer.
Avec 22 décès impliquant un EDPM (Engin de déplacement personnel motorisé) en 2022 contre seulement dix en 2019, les usagers sont pourtant particulièrement exposés en cas de chute. D’ailleurs, selon une étude des Hôpitaux de Paris (AP-HP) dévoilée en juillet dernier, les accidents de trottinette électriques provoquent des blessures aussi graves que celles résultant d’un accident de moto, avec 45,5 % des patients conducteurs d’un EDPM qui présentent au moment de leur admission aux urgences un traumatisme crânien sévère. Un chiffre important qui s’explique en partie par le fait que seulement 25 % des accidentés en EDPM portaient un casque au moment de l’accident.
On a donc du mal à comprendre que le port du casque obligatoire pour les conducteurs d’EDPM n’ait pas été retenu dans le projet de loi visant à en réguler l’usage présenté en début d’année. Un texte finalement retoqué par la majorité présidentielle.
Toutefois, le texte devrait revenir devant l’Assemblée Nationale d’ici la fin de l’année, et pourrait cette fois faire mention de l’obligation de porter un casque.
Une mesure farouchement combattue par les associations de promotion du vélo, qui craignent que si l’obligation est faite aux utilisateurs d’EDPM de porter un casque, ce ne soit également le cas dans un futur proche pour les cyclistes.
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