La production de l'usine Renault de Moscou suspendue
En réaction à l’invasion de l’Ukraine, les sanctions internationales contre la Russie se durcissent de jour en jour. Destinées à étouffer l’économie russe, elles portent déjà leurs premiers effets dans l’industrie, et notamment automobile, où Renault a déjà été contraint de mettre à l’arrêt son usine de Moscou.
Si les paroles de Bruno Le Maire, ministre de l’économie français sont vivement critiquées comme étant une faute diplomatique, elles traduisent néanmoins parfaitement les intentions de l’Europe envers la Russie. En durcissant les sanctions à l’encontre du pays de Vladimir Poutine, la communauté internationale a pour objectif d’asphyxier l’économie russe pour tenter d’infléchir la position de Vladimir Poutine, et de stopper l’invasion de l’Ukraine.
Alors que les combats semblent s’intensifier en Ukraine, de l’autre côté de la frontière, en Russie, les sanctions pour isoler l’industrie russe commencent déjà à porter leurs fruits. Victime collatérale de ce conflit, Renault a été contraint de stopper la production de véhicules dans son usine de Moscou.
À l’arrêt jusqu’à vendredi, au mieux, l’usine qui fabrique des Captur et Duster est en proie à des difficultés d’approvisionnement rendant impossible la poursuite immédiate de son activité.
Autre coup dur pour le groupe Renault, l’usine de la marque AvtoVAZ (dont le constructeur français détient 67 % du capital), située à 1 000 kilomètres à l’Est de Moscou, connaît également des difficultés et a même été mise à l’arrêt aussi ce lundi.
Avec plus de 482 000 véhicules vendus en Russie, le pays est le second marché pour Renault après la France.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération