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La finance vous le dit : l'automobile "c'est mort" !

C’est le genre d’analyse qui vous fait instantanément comprendre comment un jeune constructeur endetté comme Tesla qui produit ses voitures au compte-gouttes arrive à être plus puissant en bourse que les institutions automobiles. Ces dernières ont beau être des géants industriels aux ramifications multiples, le temps qui passe et les échéances qui arrivent leur donnent de plus en plus l’aspect de dinosaures à la fin inéluctable. Et les places financières pourraient bien les pousser dans leur tombe.

La finance vous le dit : l'automobile "c'est mort" !

L’analyse est d’un certain Pierre-Yves Gauthier qui officie en qualité de stratégiste à AlphaValue, une enseigne spécialisée dans les marchés et placements financiers. Pour résumer. Le sujet abordé est le potentiel boursier du secteur automobile. Le moins que l’on puisse dire est que l’avis est tranché. C’est même une sentence : « l’auto est morte ! »

Certes, ça ne fera pas jurisprudence, mais ça montre tout de même l’ambiance générale et la tendance forte. Notre automobile telle que la connaît notre génération s’éteint. Les réglementations draconiennes ont commencé un travail de sape qui porte aujourd’hui ses fruits dans la façon dont l’individu aborde à présent sa mobilité. Bien ou mal, c’est plié et c’est tout un univers qui va basculer au profit d’un autre moins passionné et plus utilitaire.

La nouvelle donne ne va rien oublier. Des modes de consommation à la qualité de l’air en passant par l’aménagement du territoire, rien ne sera épargné. Des emplois disparaîtront, de l’industrie à l’assurance dans une globalisation qui enfantera un nouvel équilibre. Vers l’Est… Si l’on y prend garde, on interpréterait ça comme l’apocalypse. On nous le promet pour dans dix ans.

Certes, mais que surgira-t-il de ces ruines ? La révolution des transports et le changement des mentalités se conjugueront sur le mode d’engins à l’électronique aboutie jusqu’à l’autonomie et évoluant grâce à la propulsion électrique. La chaîne de valeur va se déplacer vers les équipementiers électroniques, les ténors des semi-conducteurs pour des véhicules sans conducteur. Les fabricants de batteries se frottent déjà les mains et ils sont essentiellement en Asie du Sud-Est.

Il faudra aussi des recharges rapides et l’électricien sera le pompiste d’avant. Quant à l’espace, il sera redéfini. Moins de parkings car plus de partage de la mobilité, des routes qui seront à revoir. Et comme on aura toujours besoin d’une roue, les pneumaticiens devraient passer le cap.

Ainsi informés, les constructeurs n’ont qu’à s’y mettre, me direz-vous. Mais ce n’est apparemment pas si simple. Le dieselgate les fait toujours tousser tandis que les subprimes automobiles qui pointent aux États-Unis les rendent fébriles. Ce n’est donc pas la grande forme. D’autant moins que le titan de demain, la Chine, s’est approprié les clés de son premier marché mondial en poussant à l’électrification de son parc.

8 % des 20 millions de véhicules vendus dans l’Empire du milieu devront avoir une batterie au lieu d’un moteur à explosion. Une industrie indigène s’établit et ne compte pas sur le savoir-faire des pays berceau de l’auto pour tracer sa route. La Chine fait déjà partie des leaders en fabriquant de batteries. Bref, on a du souci à se faire et on risque de se retrouver fort dépourvu lorsque la bise viendra. Première rafale attendue en 2020 : la voiture autonome devrait commencer son règne tandis que le pétrole manquera. Et ça, c’est le patron de Total qui le dit déjà…

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