L’éco-score, la nouvelle boussole des flottes d’entreprise
Grâce à une fiscalité avantageuse et des coûts d’usage attractifs, les véhicules électriques éco-scorés deviennent un choix de plus en plus stratégique pour les gestionnaires de parc automobile.

En 2025, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à faire le choix de l’électrique. Sur le canal des flottes, les véhicules à batteries représentent 32,5 % des immatriculations neuves en France sur les huit premiers mois de 2025.
Parmi les modèles proposés, les véhicules éco-scorés tirent particulièrement leur épingle du jeu. Ces modèles évalués selon leur impact environnemental global – de la fabrication à la fin de vie – s’imposent comme un compromis idéal entre contraintes budgétaires et engagements climatiques.
Des avantages économiques et fiscaux
D’après l’économiste allemand Ferdinand Dudenhöffer l’écart de prix, entre le thermique et l’électrique se réduit à vue d'œil. Il se situerait aujourd’hui autour de 3 000 € contre 10 000 € / 15 000 € il y a cinq ans. Si les prix à l’achat des VE restent encore élevés de leurs équivalents thermiques, cela se compense par des coûts d’utilisation moindres. Dans ce contexte les modèles éco-scorés s'avèrent fiscalement pertinents.
La taxation de ces VE est quasiment réduite de moitié par rapport à leur équivalent thermique. « La fiscalité ne représente que 14,9 % du coût total de possession (TCO) des véhicules électriques, contre 28 % pour les thermiques » indique le TCO Scope 2025 d’Arval Mobility Observatory.
Les véhicules éco-scorés profitent surtout de la réforme des avantages en nature (abattement de 70 %, plafonné à 4 582 € par an) sur les voitures de fonction et de la taxe sur l’affectation des véhicules à des fins Économiques (TVE) dont ils peuvent être partiellement ou totalement exonérés. De la Renault 5 à l'Audi Q4 e-Tron, plus de 900 versions de véhicules sont concernées.
Le coût d'utilisation en question
Au-delà de la fiscalité, la voiture électrique s’impose également sur le plan économique. Le coût total de possession (TCO) d’un véhicule électrique est aujourd’hui inférieur à celui d’une motorisation thermique ou hybride. Dans son guide de l'électrification, Hyundai assure « une économie (d'utilisation NDLR) allant jusqu’à 56 % sur 3 ans. Notamment grâce à des coûts d’énergie réduits de 38 %, l’absence de certaines taxes et des frais d’entretien sensiblement réduits (pas d’huile moteur ou de courroie de distribution, freinage régénératif limitant l’usure, etc.) »
L'Arval Mobility Observatory se veut plus complet dans ses conclusions, en comparant deux moèdèles de la marque Peugeot : une 208 thermique et une e-208. « La version essence reste mieux disante pour le plus faible kilométrage (60 000 km). Elle bénéficie en effet d’un loyer plus faible que ne compensent ni le budget énergie, ni la fiscalité propre à l’électrique. En revanche, dès que l’on passe sur des kilométrages plus élevés, la Peugeot 208 électrique prend le dessus. »
Sans doute une des raisons pour lesquelles les entreprises demandent d'allonger le kilométrage et la durée de leurs contrats de locations.
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