L'Aston Martin DB9 tire sa révérence

La DB9 savait que ses jours étaient comptés depuis la présentation, début mars, de la DB11, nouveau porte-drapeau de la gamme qui de surcroît marque le début d'une grande offensive pour le constructeur de Gaydon. La DB9 a profité d'une belle carrière, longue de treize années, un cas devenu rare dans le monde automobile, même chez les constructeurs de luxe qui sont pourtant moins dans une course au renouvellement.

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L'histoire de la DB9 a commencé au Salon de Francfort 2003. Dessinée par Henrik Fisker, la DB9 a débuté sa carrière avec un V12 6.0 de 450 ch. En 2006, elle a donné naissance à une nouvelle DBS, avec V12 517 ch, qui est apparue dans Casino Royale, le long-métrage qui marquait le renouveau de la saga James Bond avec Daniel Craig.

Une dernière série de 9 voitures

En 2008, la DB9 profite d'améliorations techniques avec notamment une puissance portée à 476 ch. Elle est légèrement restylée en 2010. En 2011, Aston Martin glisse entre les DB9 et DBS la Virage, de 490 ch, dotée d'une face avant inédite avec des phares effilés. Souffrant d'un placement bancal, la Virage disparaît rapidement du catalogue et ses particularités esthétiques sont reprises par la DB9, qui en profite ainsi pour se repoudrer le nez et faire grimper à nouveau sa puissance, à 517 ch. Exit donc à ce moment-là la DBS, remplacée par une nouvelle Vanquish. En 2015, sachant la fin proche, la DB9 s'offre une ultime version, la GT, avec un bloc porté à 547 ch.

Le chapitre DB9 vient donc de se terminer pour Aston Martin. La marque a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux avec des images des neuf derniers modèles produits qui attendaient une ultime inspection. Sur ces autos, on peut voir un badge « Last of 9 » avec la lettre Q, du nom du département de personnalisation d'Aston. Une sortie presque discrète pour une auto que la firme qualifie elle-même dans un tweet "d'icône".