JO de Paris 2024: le casse-tête de la mobilité
J-651 avant l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. C’est peu dire que l’événement s’annonce comme un immense défi pour les pouvoirs publics en matière de mobilité.
La mobilité est un enjeu-clé pour les JO 2024. A cette fin a été lancé cette semaine le premier comité stratégique des mobilités liées à l'événement, lequel concerne à la fois les personnes accréditées, les visiteurs et bien sûr les simples usagers qui pour la plupart n’ont rien demandé et chercheront simplement à se déplacer comme ils en ont l’habitude.
« Parmi les principaux défis de l’organisation des Jeux de Paris 2024, il y a celui d’acheminer 800 000 personnes par jour vers les sites de compétition», précise Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports.
800 000 personnes, dont 1 000 athlètes, et ce en direction d’une trentaine sites de compétition... Et tout devra se passer de façon fluide dès l’atterrissage à l’aéroport, dans les transports en commun vers et dans la capitale.
A cette fin a été créée une véritable « équipe de France des transports », pour reprendre l’expression de la ministre, laquelle implique différents ministères (sports, transports, ministère délégué aux Personnes handicapées) ainsi que des élus, le Comité d’organisation, les services de l’Etat, des associations et fédérations, des opérateurs et entreprises de transport. De plus, un coordinateur national pour le sujet des transports sera bientôt nommé.
Le but, selon les pouvoirs publics, est que « tout se déroule impeccablement le jour venu, et au-delà, pour que ces Jeux mettent au cœur de leur legs à la Nation une plus grande accessibilité de tous nos modes de transport.»
La région Ile-de-France annonce la mise en service d’ici 2024 de rames de trains et RER, neuves ou rénovées, le prolongement de lignes de métro, de tramway, de lignes de bus. Des bus pour lesquels il faudra trouver des chauffeurs, ce qui ne s’annonce guère aisé dans la pénurie actuelle!
Côté auto, on se souvient qu’en 2019, Renault et Waymo, filiale de Google, avaient annoncé un partenariat pour le développement d'un service de navette autonome entre l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle et la Défense, à horizon 2024. Pour autant, on n’a depuis plus beaucoup entendu parler de ce coûteux projet impliquant la réalisation d'aménagements le long de l'A1 et de l'A86.
En revanche, Toyota est l’un des partenaires majeurs des JO et devrait à cette fin déployer une flotte de véhicules électrifiés (à batterie et surtout à hydrogène). De plus, le géant nippon, qui est aussi un des principaux producteurs de voitures de l’Hexagone et joue donc à ce titre un peu à domicile, pourrait déployer de petits engins de déplacements personnels à destination des athlètes circulant dans le Village olympique, comme il l’avait fait à Tokyo en 2020.
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