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Il suffit d'écouter Richard Gotainer pour s'apercevoir que rien n'a changé pour l'homme à l'auto

Dans Loisirs / Autres actu loisirs

Michel Holtz , mis à jour

C'est un vieux 45 tours exhumé qui nous fait découvrir qu'en presque un demi-siècle, la vie de l'automobiliste n'a pas tellement évolué. Du moins en ce qui concerne le stress, les embouteillages et les énervements divers.

Il suffit d'écouter Richard Gotainer pour s'apercevoir que rien n'a changé pour l'homme à l'auto

C’est une chanson d’avant le temps ou Richard Gotainer était le chanteur du Sempa ou du Youki. Une époque ou ses mélodies se glissaient dans les oreilles françaises et marquaient le tempo des années quatre-vingt par transistors et plateaux télé interposés.

Lorsqu'en 1976, il enregistre cet homme à l’auto, en référence à  l’homme à la moto d’Édith Piaf, Gotainer n'est qu'un publicitaire spécialisé dans les Jingles. C’est une simple face B d'un 45 tours qui ne sera pas disque d'or et ou l’on découvre, pas loin de 50 ans plus tard, que pas grand-chose n’a changé pour l’automobiliste lambda.

"Patate ! Chauffeur de mes deux !"

Le stress, les embouteillages et le temps perdu sont déjà à l’ordre du jour, quatre ans après la Complainte de l'heure de pointe de Joe Dassin. « J'accélère, je me grouille, oh oh, je m'faufile, je bidouille. C'est le sort et c'est le lot de l'homme à l'auto » chante Gotainer qui, au passage, s’énerve contre ses contemporains. « Patate ! Chauffeur de mes deux ! Si je rate mon rencard, je prends un mec au hasard et j'lui mets un ou deux coups de poing dans les yeux ». 48 ans plus tard, on constate, un brin effarés, que 67 % de français admettent insulter d’autres conducteurs.

« Laisse tomber ta patinette, viens faire des galipettes ».

Les ennuis mécaniques, les rendez-vous à honorer et le plein à faire ? Autant de galères qui elles non plus n’ont pas trop changé. « J'ai l'embrayage qui patine, mon réservoir crie famine
Ce satané rendez-vous va me rendre fou ! ». Heureusement, celui qui arborait un look de baba très seventies à cette époque-là, avant de devenir le dandy de la décennie suivante, se voit moquer à chaque refrain par une voix féminine. « Au feu rouge, tu as rêvé, les doigts dans le nez ».

Mais elle est également chargée de calmer l’automobiliste énervé. « Laisse tomber ta patinette, viens faire des galipettes ». La parole de l’automobiliste mâle des années soixante-dix, comme de toutes les époques, n’est pas toujours d’argent, mais celle de sa conjointe est souvent d’or.

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