Il faut aussi arrêter de conduire votre Mercedes et votre Toyota équipées d'Airbags Takata
Après Citroën ou Volkswagen, c’est au tour de Mercedes et de Toyota d’être contraints de demander à leurs clients de ne plus conduire leurs voitures à cause d’un problème potentiellement mortel lié à leurs airbags Takata. Le Ministère des Transports veut forcer les constructeurs à accélérer ces procédures.

Décidement, le dossier des airbags Takata semble ne jamais en finir. Depuis qu’un grave problème de sécurité a été découvert dans ces dispositifs quand ils vieillissent (avec un risque de tuer les occupants du véhicule en cas de déclenchement à cause de morceaux projetés qui peuvent se former en milieu humide et chaud), la société japonaise Takata a fait faillite et ses très nombreux clients doivent assurer eux-mêmes leur remplacement.
Il y a quelques mois, c’est Citroën qui a été pointé du doigt chez Stellantis pour sa gestion du dossier, avant que Volkswagen ne lance à son tour une procédure en ce sens. Mais beaucoup d’autres constructeurs automobiles doivent encore rappeler des voitures en circulation équipées de ces airbags Takata si dangereux et mettent trop de temps à s’y conformer.
Un « Stop drive » chez Mercedes et Toyota
Comme l’ont rapporté les journalistes du Parisien (ce que confirme un nouvel arrêté signé le 9 avril pour obliger les constructeurs automobiles à accélérer les procédures dans ce dossier), le « stop drive » va concerner aussi les marques Mercedes et Toyota et oblige à demander aux clients touchés à ne plus conduire leur voiture en attendant le remplacement de l’airbag (organisé dans les plus brefs délais possibles).
L’arrêté oblige aussi les constructeurs concernés à mettre en ligne une plateforme d’information « permettant au public de vérifier instantanément à partir du numéro de série (VIN) de son véhicule s’il est visé par un rappel lié aux airbags Takata, en précisant si ce rappel est assorti d’un stop drive ».
Encore plus de deux millions de vieux airbags à changer
Le Ministre des Transports rappelle au passage qu’en France métropolitaine (Corse y compris), il reste « environ 2,3 millions d’airbags Takata à changer sur les voitures en circulation. L’arrêté doit donc permettre d’accélérer ces démarches, même s’il existe aussi des cas très difficiles à traiter comme celui de cette propriétaire de Chevrolet que personne ne veut recevoir pour changer l’airbag.
Rappelons que ces airbags Takata vieillissants sont particulièrement dangereux dans les territoires au climat chaud et humide. D’après le Ministère des Transports, il y a eu 29 accidents graves liés à ces pièces dont 12 décès : 11 en Outre-mer et un en métropole.
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