France : des Zones à faibles émissions dans toutes les grandes villes dès 2025
On comptera onze zones à faibles émissions l’an prochain, et le dispositif est appelé à s’étendre à toutes les grandes agglomérations d’ici 2025.
A partir de 2023, la situation va progressivement se compliquer dans les grandes villes pour les véhicules classés Crit’Air 5, 4 et 3. En effet, le Conseil National de l’Air qui s’est tenu le mercredi 18 novembre a officialisé le renforcement de Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) à travers le pays.
Rappelons en préambule que la première étape, en 2021, doit permettre de voir l’apparition de sept nouvelles ZFE-m dans les métropoles ne respectant pas de manière régulière les valeurs limites de qualité de l'air.
Les secteurs concernés par ces nouvelles ZFE-m sont Aix-Marseille, Montpellier, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulon et Toulouse. Celles-ci vont s’ajouter à celles existantes à Lyon, Grenoble, Paris ainsi que dans la Métropole du Grand Paris.
On comptera donc onze ZFE en France l’an prochain. L’Etat y annonce maintenant son intention d’y encadrer de façon plus sévère, à partir de 2023, l’usage de voitures classées Crit’Air 5, 4 et 3 (essence pré-2006, diesel pré-2011).
De fait, c’est un tiers du parc roulant qui est concerné par ces mesures de potentielles restrictions de circulation. Et les pouvoirs publics de rappeler que « les collectivités territoriales resteront libres de fixer des règles plus strictes en fonction de leurs spécificités locales », comme par exemple à Lyon où il est question d’interdire le diesel en 2026.
Et ce n’est pas tout. On apprend en effet que ces ZFE-m s'élargiront à partir de 2025 aux 35 agglomérations de plus de 150 000 habitants que compte le territoire. Les autorités arguent du fait que la pollution de l’air est responsable de 48 000 décès prématurés chaque année, tandis que le trafic routier émet 60 % des émissions d’oxydes d’azote et 30 % des émissions de particules fines. Dans ces conditions, la riposte est simple: haro sur les autos (du moins celles qui sont - un peu - âgées)...
Pour faciliter l’organisation de ces zones, la compétence se verra confiée au président d’intercommunalité. Enfin, les contrôles des véhicules y circulant seront effectués par des systèmes de contrôle sanction automatisé qui, assure le ministère des Transports, « seront opérationnels avant la fin du quinquennat. »
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