Formule E à Paris : la course n'a pas eu d'impact sur la qualité de l'air
Si les monoplaces sur la piste sont électriques, l'e-Prix de Paris c'est tout un barnum, avec notamment un défilé de camions pour installer le circuit ou les tribunes. Mais le niveau de particules fines autour des Invalides ne s'est pas envolé.
Une course de voitures en plein cœur de la ville d'Anne Hidalgo, voilà qui peut sembler étonnant. Mais la maire de Paris donne sa bénédiction depuis trois ans, car il s'agit de la Formule E, le championnat du monde de monoplaces électriques. Il y a donc l'étiquette écolo sur l'e-Prix de Paris.
Mais pour les opposants à cette course, si les engins sur la piste sont électriques, il y a tout un barnum autour, qui lui peut se révéler polluant. Un argument mis à mal par une étude de la qualité de l'air de la capitale au cours des derniers jours.
Une trentaine de véhicules avec des capteurs se sont baladés dans le 7e arrondissement de Paris, où s'est tenue la course, pendant les dix jours nécessaires au montage. Puis un véhicule a été placé au cœur de l'événement le jour de l'e-Prix. Résultat selon Eric Poincelet, cofondateur de PlanetWatch24 (la société qui a fait les mesures) cité par le Parisien : "Il n’y a eu aucun impact sur la qualité de l’air".
Lors de la course, il a été mesuré un taux de particules PM 2,5 (les plus dangereuses pour la santé car capables de pénétrer au cœur du système respiratoire) de moins de 5 microgrammes par m3. Pendant le montage, c'était environ 10 microgrammes. Ce qui est en dessous des seuils d'alerte fixés par l'organisation mondiale de la santé (pas plus de 25 microgrammes).
L'événement a toutefois perturbé la circulation, avec des accès fermés, qui ont alors entraîné un report de la circulation sur d'autres axes du quartier, où le taux de petites particules est monté jusqu'à 24 microgrammes.
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