2. Ford Ranger Raptor (2022) - Sur route : paré pour les conditions extrêmes
Le Ranger classique que nous essaierons dans le courant de l’année 2023 pourra compter sur deux blocs diesel de 170 ch et 205 ch et 4 carrosseries. Châssis cabine, simple cabine, cabine étendue et naturellement double cabine. Seule cette dernière est disponible avec le Raptor, notre version à l’essai.
Le Raptor est en quelque sorte le bébé de Ford performance, la division sportive de la marque. Et cette fois-ci ils ont joué le jeu à fond en équipant le Ranger d’un V6 essence bi-turbo de près de 300 ch. Ce bloc annonce 292 ch exactement et un couple maxi de 491 Nm. Il est couplé à une boîte automatique à 10 rapports calibrée spécifiquement ainsi qu’à un échappement actif dont le son varie en fonction du mode sélectionné. Rappelons qu’en temps normal il serait pénalisé par un malus écologique de 40 000 €. Le 4 cylindres 2.0 diesel de 213 ch sera également proposé sous le capot du Raptor dans le courant de l’année 2023.
Quitte à ne pas payer de malus et brûler le PIB du Luxembourg à la première accélération, on aurait préféré un bon gros V8, mais il faut bien reconnaître que le V6 3.0 suralimenté a du caractère. Premièrement, il colle bien mieux au statut politiquement incorrect de cette version Raptor que le 2.0 diesel. Il sait se montrer civilisé à bas régime tout en restant alerte. La boîte de vitesses est parfaitement bien calibrée se calant immédiatement sur le couple pour offrir de franches accélérations et faire oublier le poids de l’engin. Enfin, on aime sa sonorité métallique une fois le mode « Baja » enclenché. Une valve active permet de choisir le bruit à l’échappement en fonction du monde de conduite. En contrepartie n'espérez pas descendre sous les 10 l/100 km.
Grâce à une nouvelle base, le Ranger offre un comportement routier en progrès par rapport à son devancier. Naturellement le châssis en échelle, les pneus tout-terrain, l’empattement XXL et la benne vide invitent toujours à la prudence mais le maintien est bon et le confort excellent pour un véhicule à l’ADN d’utilitaire, notamment grâce à l’arrivée d’une suspension arrière indépendante. Cette version Raptor jouit en prime d’amortisseurs de compétition Fox aux prestations exceptionnelles.
Ces derniers fournissent une absorption exceptionnelle dans toutes les situations. À 2 km/h en franchissement comme à haute vitesse sur les gros chocs. Un calculateur analyse, 1000 fois par seconde, les informations recueillies via des capteurs et envoie à l’amortisseur l’ordre d’ouvrir ou de fermer la compression en fonction des conditions rencontrées pratiquement à l’instant T.
A cette suspension issue de la compétition, le Ranger ajoute une transmission intégrale à plusieurs modes, gérée électroniquement, une gamme courte et deux blocages de différentiels (Avant et Arrière). Malgré son empattement long, défavorable en tout-terrain, le Raptor est capable de réaliser des prouesses offroad.
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