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Fiat et Renault : le projet d'une fusion confirmé - Les dernières informations

Dans Economie / Politique / Industrie

Florent Ferrière , mis à jour

Renault a reçu une proposition de FCA Fiat-Chrysler pour une fusion à 50/50. Il va étudier "avec intérêt l’opportunité d’un tel rapprochement". Les Etats français et italiens y sont favorables, mais veulent des garanties. Retrouvez notre fil info en direct.

Fiat et Renault : le projet d'une fusion confirmé - Les dernières informations

Mise à jour 28/05 à 9h00 > Les attentes de l'État français. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, s'est exprimé sur le sujet ce matin au micro de RTL. Pour lui, la fusion est "une belle opportunité pour l'industrie automobile européenne". Celle-ci est confrontée aux "défis technologiques qui sont les plus importants" depuis le début du XXème siècle, "et tout cela va demander des milliards d'euros d'investissements. Il faut rassembler les forces de l'industrie automobile".

Le ministre se dit néanmoins "vigilant" sur "un certain nombre de garanties". Pour que l'État donne son feu vert, il veut être rassuré sur l'avenir des emplois et des sites industriels en France. Il souhaite aussi que l'opération se fasse dans le cadre de l'Alliance Renault-Nissan. Et il veut des garanties sur la gouvernance, d'autant que le poids de l'État (actuellement principal actionnaire du groupe Renault) va baisser dans le nouvel ensemble.

27 mai

8h00 - Cette fois, ce n'est plus des rumeurs. Renault a envoyé un communiqué de presse pour confirmer avoir reçu une proposition de FCA.

"Groupe Renault confirme avoir reçu une proposition de FCA (Fiat Chrysler Automobiles) concernant une potentielle fusion à 50/50 entre Groupe Renault et FCA. Le Conseil d’administration de Renault se réunira ce matin pour discuter de cette proposition".

De son côté, FCA se fait déjà plus bavard. Il indique que le nouveau groupe serait détenu à 50 % par les actionnaires du groupe italo-américain et à 50 % par ceux de Renault. Une société mère serait créé, et basée aux Pays-Bas. Son conseil d'administration serait composé de 11 membres, cinq venus de FCA, cinq de Renault et un de Nissan. La société serait cotée à Paris, New York et Milan.

FCA explique que sa proposition fait suite à des discussions pour identifier les produits et les zones géographiques où les deux entreprises pouvaient collaborer. Ces échanges ont montré qu'une collaboration plus profonde était possible, d'où l'idée d'une fusion. Ensemble, FCA et Renault pèsent près de 9 millions de ventes par an.

Les deux parties sont d'ailleurs assez complémentaires. En plus de zones où FCA et Renault sont tous les deux bien implantés et pourront facilement bosser ensemble (Europe, Amérique Latine), FCA apporte sa forte présence en Amérique du Nord et Renault sa bonne implantation en Afrique et en Russie. Côté marques, le nouvel ensemble couvrirait tous le marché, du low-cost au luxe ! En matière de technologies, Renault a l'avantage en matière de véhicules électrifiés, Fiat est bien avancé pour la conduite autonome.

La volonté de Fiat est aussi de réaliser d'importantes synergies avec Renault, avec des partages de moteurs, plates-formes, usines, achats auprès des équipementiers… De quoi améliorer la rentabilité des entreprises.

Rien n'est toutefois encore acté, FCA et Renault vont entrer dans une période de négociations sérieuses.

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Mise à jour 27/05 à 12h15 > Renault reste très sobre dans sa communication officielle. À l’issue d'un conseil d'administration, le français écrit dans un communiqué : "Après avoir revu attentivement les termes de cette proposition amicale, le Conseil d’administration de Renault a décidé d’étudier avec intérêt l’opportunité d’un tel rapprochement, confortant l’empreinte industrielle du Groupe Renault et générateur de valeur additionnelle pour l’Alliance. Une communication interviendra le moment venu afin d’informer le marché des résultats de ces discussions, conformément aux lois et règlements applicables".

Mike Manley, à la tête de FCA, a précisé dans une lettre envoyée aux salariés que "si cette fusion aboutit, la création d'une nouvelle entreprise pourrait prendre plus d'un an".

Mise à jour 27/05 à 19h30 > L'État italien prêt à entrer au capital ? Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, est favorable à l'opération, qu'il qualifie même de "brillante". Il a indiqué que le gouvernement veillera aux intérêts du pays, précisant que l'État italien pourrait prendre si nécessaire une participation dans la nouvelle société : "Si une présence institutionnelle italienne était requise, il serait absolument de notre devoir de le faire car le secteur automobile est fondamental pour la croissance économique de notre pays". Il pense évidemment au fait que l'État français est actionnaire de Renault.

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26 mai

10h30 - Depuis quelques mois, les rumeurs vont bon train sur un rapprochement de FCA Fiat-Chrysler avec un groupe français. Il a d'abord été question de discussions entre l'italien et PSA, puis Renault. Aux dernières nouvelles, Mike Manley, à la tête de FCA, semblait intéressé par un accord avec PSA pour avoir notamment accès à la nouvelle plate-forme électrique e-CMP.

Mais aujourd'hui, on reparle des échanges avec le Losange ! Le Financial Times et le Wall Street Journal ont évoqué tous les deux des discussions entre FCA et Renault. Selon le Financial Times, qui cite plusieurs sources proches du dossier, elles seraient même "avancées" pour mettre en place des "liens étroits".

Le média britannique indique ainsi que les discussions avec Renault auraient progressé plus vite qu'avec PSA et qu'elles iraient au-delà d'un partage des technologies, comme c'était plutôt envisagé du côté du Lion. L'idée d'une intégration au sein de l'Alliance n'est ainsi pas exclue. Toutefois, les sources du Financial Times expliquent que rien n'est encore acquis, car "plusieurs options et structures sont à l'étude".

Si FCA venait à rejoindre l'Alliance, cela formerait un géant de l'automobile, qui serait loin devant Toyota et Volkswagen.

Mise à jour 15 heures > Le Figaro indique que le Conseil d'administration de Renault est convoqué lundi matin, 8h00. Les deux parties pourraient officialiser dès demain leur entrée en négociation en vue d'un rapprochement, mais rien n'est acté dans ce dossier.

Il y aura en effet de nombreux obstacles. Ils pourraient être politiques, avec les sensibilités des gouvernements français et italiens. Et Nissan pourrait en être un, les relations entre Renault et le japonais n'étant pas au beau fixe depuis l'éclatement de l'affaire Ghosn.

Mise à jour 19 heures > Selon les Echos, l'État français, premier actionnaire de Renault, aurait donné son feu vert à un rapprochement, présenté vendredi par Jean-Dominique Senard, le président du groupe français. L'idée de former un Arbus de l'automobile est évoquée.

Un communiqué confirmant les discussions et pouvant même donner quelques éléments sur les contours du partenariat pourrait être envoyé lundi matin, avant l'ouverture des bourses.

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