Europe : les voitures toujours plus "sales", la France pire élève
Le dieselgate est déjà passé, mais les effets sont presque invisibles sur le parc automobile européen, toute marque confondue, qui est de plus en plus "sale" avec toujours plus d'anciens diesels. Et la France est classée dernière !

Les vignettes Crit'Air, interdiction de circulation et autres primes de reprise n'ont pas eu grand effet, si l'on en croit l'ONG Transport&Environment, qui annonce que 43 millions de véhicules diesels anciens (et donc qualifiés de "sales" par l'ONG) sont en circulation en Europe, soit 14 millions de plus qu'avant le dieselgate, en 2015.
Et, cocorico, c'est la France qui se classe la première en termes de volumes de diesels dits "sales" (c’est-à-dire ceux qui nettement plus d'oxydes d'azote que la norme), avec 8,7 millions d'autos, juste devant l'Allemagne, avec 8,2 millions.
Et il faudra certainement encore un grand nombre d'années avant que les choses n'évoluent. Les normes environnementales venant tout juste de changer (pour passer à Euro 6d-Temp), les effets sur le rajeunissement du parc automobile sont inexistants.
Pire encore : il vieillit toujours plus, et tourne désormais autour des 9 ans en Europe. 9 ans, cela nous ramène à une époque où des choses comme le catalyseur SCR (avec Adblue) n'existait même pas sur les autos. On comprend alors l'inertie énorme du marché automobile européen qui, même s'il est friand de voitures neuves en apparence (il suffit de voir les chiffres des ventes de ces derniers mois), devient de plus en plus âgé.
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