3. Essai Yamaha Niken - L'avis de la rédaction
Après la nouvelle H2 de Kawasaki, qui a bouleversé les mentalités à sa sortie par sa motorisation hors norme et par ses performances, c’est au tour de Yamaha de frapper fort dans le paysage moto. Comment ? En attaquant la partie cycle cette fois-ci ! Bien malin qui pourra réellement prendre la Niken en défaut sur ses qualités dynamiques. Greffer un avant plus lourd et impérial sur une base mécanique enjouée était très certainement le meilleur moyen de promouvoir un nouveau type de moto et une nouvelle façon de rouler.
Ce que la Niken perd en challenge personnel de la part du "pilote", elle le gagne niveau mécanique et sérénité. Prendre de l’angle devient une évidence, tracer une trajectoire léchée un plaisir, et repousser les limites physiques un moyen d’abolir la distinction entre ceux qui ont des « bandes de peur » sur le bord du pneu et les autres. Elle comble donc le fossé entre les pilotes et les conducteurs, tout en laissant largement aux motos traditionnelles certains atouts, au nombre desquels la légèreté et le goût du risque. Par contre, sur mauvais revêtement, les motos devront investir dans des suspensions et obtenir des réglages de grande qualité pour rivaliser avec la Niken...
Moto plaisir par excellence, la nouveauté Yamaha n’est pas forcément faite pour les grandes agglomérations. Elle y tirera par contre aisément son épingle du jeu, avec un peu de patience et d’attention, une fois encore, grâce à son train avant.
D’une sérénité et d’un équilibre inégalé, fut-ce par d’autres 3 roues, l’ensemble Yamaha ouvre de nouvelles perspectives. Comme souvent, il faudra recourir aux catalogues d’accessoires pour compléter l’offre de base et améliorer la protection ou la capacité d'emport. A 14 999 € prix de lancement en 2018, la Niken fait raisonnable au regard de ce qu’elle apporte. Et c’est là une belle nouvelle pour celle et ceux qui n’ont pas envie de prendre de risques tout en ayant une conduite penchée. C’est bien connu, aujourd’hui, on ne roule plus... en ligne droite !
Yamaha Niken 900 mod. 2018 | |
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Look | |
Design | |
Qualité de finition/montage | |
Aspects pratiques | |
Instrumentation | |
Espace de rangement | |
Équipement de série | |
Ergonomie/confort | |
Position de conduite | |
Protection (vent/pluie) | |
Duo | |
Confort | |
Prise en main | |
Déplacement à l’arrêt | |
Moteur | |
Sonorité | |
Puissance/performance | |
Couple | |
Reprise/souplesse/vibration | |
Boîte de vitesses | |
Gestion cartographie | |
Châssis | |
Répartition des masses | |
Tenue de route | |
Remontée d’informations | |
Qualité de suspensions | |
Réglages suspensions | |
Gestion des assistances (TC, antidribble, vérin…) | |
Freinage | |
Feeling au levier/pied | |
Qualité d’ABS | |
Efficacité de freinage | |
Budget | |
Prix d’achat | |
Rapport qualité/prix | |
Rapport à la concurrence | |
Consommation |
Fiche technique
Type | 3 cylindres 4T, refroidissement par eau, double ACT, 4 soupapes |
Alésage x Course | 78 x 59,1 mm |
Cylindrée | 850 cm |
Puissance | 84,6 kW (115,0 ch) à 10000 tr/min |
Couple | 87,5 Nm à 8500 tr/min |
Alimentation | injection |
Mise en route | démarreur électrique |
Transmission | 6 rapports, chaîne |
Cadre / Chassis | type diamant en aluminium |
Suspension avant | Double fourche télescopique inversée + cantilever, débattement 110mm |
Suspension arrière | mono-amortisseur, débattement 125mm |
Type de freinage | ABS |
Frein avant | 2 disques, diamètre 298 mm |
Frein arrière | 1 disque, diamètre 282 mm |
Pneu avant | 120/70 x 15 |
Pneu arrière | 190/55 x 17 |
Poids | 263 TPF kg |
Hauteur de selle | 820 mm |
Longueur | 2150 mm |
Empattement | 1510 mm |
Essence | 18 litres |
Coloris | Graphite |
Permis | A (permis moto) |
Norme | Euro4 |
Homologation | L3e |
Garantie | 2 ans pièces et M.O, km illimité |
Disponibilité | septembre 2018 |
Prix | 14999 € |
Caradisiac a aimé
- La proposition 3 roues performante et permis A
- Le comportement redoutable sur route défoncée
- Rouler en mode moteur 1
- Le confort de l'assise
- Découvrir autre chose !
Caradisiac n'a pas aimé
- L'ABS non couplé, intrusif et non déconnectable
- Se coincer les cuisses sur le devant de la selle
- L'encombrement de l'avant à la manoeuvre (circulation dense)
- Ne pas savoir si les rétroviseurs passent ou pas (remonte file)
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