2. Essai Vidéo Husqvarna 511 SMR : Norbert, 39 ans, mon premier SM...
Une mécanique éprouvée
En installant ce nouveau bloc moteur, les ingénieurs l'ont au passage doté d'un démarreur électrique et d'un système de décompression automatique. Sa configuration d'alésage et de course de 101,0 x 56,6 millimètres en fait un moteur surcarré, et donc le plus apte à grimper facilement en régime.
L'ensemble développe 51 chevaux à 8900 trs/mn, alors que le poids en ordre de marche fait 132 kg , de quoi qualifier la monture de sportive. Le seul bémol, une douceur de fonctionnement qui masque légèrement la puissance, mais qui est vite démentie par un chrono impressionnant.
La boîte de vitesses à 6 rapports rapprochés met à profit un embrayage à commande hydraulique qui se trouve monté à l'extrémité du vilebrequin, où son diamètre réduit diminue d'autant l'inertie rotationnelle du moteur et contribue à sa nervosité.
Des technologies singulières
Le cadre de la SMR reprend à son compte une partie de la technologie déjà entrevue sur la G450X, composée d'un axe commun entre la sortie d'entraînement de la chaîne et le pivot du bras oscillant. Husqvarna appelle son système CTS (Coaxial Traction System), permettant d'avoir toujours la même tension de la chaîne tout au long du mouvement du bras oscillant, ce qui favorise la motricité et réduit l'entretien.
Husqvarna n'a toutefois pas retenu la technologie du cadre multitubulaire simplifié de la G450X qui reliait en ligne droite la tête de la fourche au bras oscillant, éliminant du même coup les tubes devant et dessous le moteur. La SMR utilise plutôt un cadre en acier chrome moly à double berceau, plus rigide et plus léger que celui de l'ancienne SMR, et doté d'une colonne de direction renforcée et de tés de fourche en aluminium forgé.
Exclusive, efficace et conviviale
En selle, le premier souci, poser les pieds au sol : pas facile avec une selle qui culmine à 910 millimètres. En revanche, une fois installé à bord, on profite du matériel haut de gamme monté d'origine. Maître-cylindre radial, leviers réglables, guidon en fuseau, selle qui monte jusqu'au guidon et instrumentation numérique, la SMR nous en met plein la vue.
Quelques tours de piste sur le tracé hyper technique, et au combien glissant, de La Ferté Gaucher m'ont permis de voir l'ampleur des améliorations apportées à la nouvelle SMR. Rassuré par la précision des gaz (une grande bonification par rapport à l'ancienne SMR 510) et une partie cycle obéissant du doigt, on passe vite des présentations à un pilotage plus agressif.
Les pneus viendront cependant gâcher ce plaisir. Les montes d'origine ne fournissant aucun grip, ils nous a été impossible de tester comme il se doit les qualités dynamiques de la SMR.
Mais même à ce rythme, la progressivité du moteur surprend, d'abord par sa discrétion apparente, puis par l'ascension en puissance qui semble ne jamais vouloir s'arrêter. Voilà toute la beauté de cette nouvelle mécanique à la fois efficace et conviviale dans un ensemble gagnant, peu importe l'expérience du pilote.
Photos (49)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération