Essai vidéo - Fiat 500X 2018: au carré
La Fiat 500X est l’une de pionnières de la catégorie des SUV urbains, de plus en plus prisée des automobilistes. Son restylage de mi-carrière lui permet d’améliorer sa dotation technologique et de revoir sa gamme de moteurs. Suffisant pour garder une longueur d’avance sur la concurrence ?
Sommaire
Note
de la rédaction
14,2/20
Note
des propriétaires
En bref
- Version restylée de la Fiat 500X
- De série : assistance auto au maintien
dans la file et reconnaissance des panneaux
- Moteurs essence inédits
- A partir de 18 990 €
Comment, vous ne roulez pas en SUV ? La catégorie représente un tiers des ventes de voitures neuves en Europe, et tout laisse à penser que cette proportion ira s’accentuant dans les mois et années à venir. En France, on aura ainsi dénombré 40 modèles de ce type dans le top 100 des ventes au premier semestre 2018.
La bataille est rude pour les constructeurs, et notamment dans le segment des SUV urbains à laquelle appartient la 500X qui nous intéresse aujourd’hui. Lancée fin 2014, l’auto est l’une des pionnières sur ce marché qui compte maintenant une quinzaine de modèles, et notamment les Renault Captur, Citroën C3 Aircross, Peugeot 2008, Volkswagen T-Roc et autres Hyundai Kona (liste non exhaustive, voir à ce sujet le comparatif géant organisé par Caradisiac au printemps dernier).
Malgré cette concurrence musclée, la Fiat 500X est l’un des modèles favoris des automobilistes français : elle a occupé le 29ème rang des ventes globales au premier semestre, s’écoulant deux fois mieux que la Jeep Renegade dont elle partage la base technique.
Son restylage de mi-carrière est l’occasion pour l’italienne d’évoluer stylistiquement et techniquement, avec l’amélioration de sa dotation sécuritaire et l’apparition d’une nouvelle gamme de moteurs essence.
A l’œil, la nouvelle 500X se reconnaît à ses boucliers avant et arrière (légèrement) redessinés, à ses feux avant désormais à LED et, surtout, à des feux arrières en relief et dont la partie centrale adopte un cache de la couleur de la carrosserie, comme sur la 500.
A bord, pas de révolution non plus: à un volant redessiné (et parfaitement rond, à l’opposée de cette inutile mode du méplat dans la partie inférieure) s’ajoute un combiné d’instrumentation à trois cadrans remanié pour une meilleure lisibilité, tandis que l’écran multimédia central dispose des fonctionnalités Apple Car Play et Android Auto. Après tout, inutile de modifier une voiture dont le style constitue l’un des points forts.
La 500X restylée s’illustre en revanche en fournissant d’office, dès ses versions de base, deux équipements de sécurité importants : le premier est une assistance au maintien dans la voie, avec correction automatique des dérives (le volant bouge alors tout seul, ce qui peut faire bizarre au début), et le second un système de lecture des panneaux qui permet un rappel de la limitation de vitesse en vigueur dans le combiné d’instrumentation. Des équipements qui ne sont proposés qu’en option par la concurrence, et font dire au constructeur que « la 500X restylée est la Fiat la plus technologique de tous les temps. » Dont acte.
Les raffinements précités peuvent bien sûr se voir complétés de nombreux autres, proposés en série ou en option ou en série suivant le niveau de finition retenu.
L’autre innovation de la 500X 2018 se situe sous son capot, avec une inédite gamme de moteurs à essence turbo, dite Firefly, nom qui sonne comme un clin d’œil aux moteurs Fire qui se sont écoulés à 30 millions d’exemplaires en 30 ans. Sans vous assommer de détails techniques, retenez simplement que la cylindrée unitaire s’établit à 0,33 l, et que le bloc 1.0 qui animait notre modèle d’essai développe 120 ch, pour un couple maximale de 190 Nm disponible dès 1 750 tr/mn (boîte manuelle 6 rapports). Des valeurs qui devraient lui permettre de rapidement faire oublier les 152 Nm à 4 500 tr/mn du 1.6 110 ch atmosphérique dont il prend la relève.
Le haut de gamme essence gagne un cylindre et 30 ch, soit 150 ch pour le 1.3 Firefly dont le couple maximal s’établit à 270 Nm (boîte auto 6 rapports exclusivement). Des valeurs plus que respectables, en attendant une éventuelle version Abarth 180 ch. Interrogés sur ce sujet par votre serviteur lors de cette présentation à la presse, les dirigeants de Fiat ont laissé entendre qu’une telle variante faisait bien partie de l’ordre des possibles…
Même si les diesels sont en perte de vitesse, des moteurs 1.3 (95 ch), 1.6 (120 ch, boîte manuelle ou automatique) et 2.0 (150 ch, boîte auto 9 rapports et transmission intégrale) complètent le dispositif.
Ces présentations faites, ne reste plus qu’à prendre le volant. Ce que nous nous apprêtons à faire pour la deuxième partie de cet essai.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,27 m
- Largeur : 1,79 m
- Hauteur : 1,60 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 350 l / 1000 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 133 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2018
* A titre d'exemple pour la version (2) 1.0 GSE T3 120 CROSS.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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